Sortie du 26 mars 2022 à Saint Martin Belle Roche.

Compte rendu par Claudette.

Au début sur le chemin est présente la flore habituelle :

• Veronica persica, la Véronique de Perse, Plantaginacée.
• Lamium hybridum, le Lamier hybride, Lamiacée.
• Erodium cicutarium ou Géranuim bec-de-grue, Géraniacée.
• Géranium pyrenaicum ou Géranium des Pyrénées, à la fleur un peu mauve, Géraniacée.
• Glechoma hederacea ou Lierre terrestre en abondance, Lamiacée.
• Potentilla neumanniana ou Potentille de Neumann, une Rosacée très courante sur ces terres
  calcaires.
• Primula veris, le Coucou, Primulacée très courante.
• Muscari neglectum (éventuellement botryoides) le Muscari négligé, Asparagacée.
• Ranunculus bulbosus, la Renoncule bulbeuse ou bouton d’or, Ranunculacée.
• Helleborus foetidus, l’Héllébore fétide, Ranunculacée.
• Plus étonnant, un exemplaire unique de Himanthoglossum robertianum autrefois dénommée
  Barlia, l’orchis de Robert, le cousin de l’Orchis bouc, une méditerranéenne très précoce que
  l’on peut voir dès janvier dans le Midi et qui remonte au nord en suivant l’axe du Rhône avec
  le réchauffement climatique.
  
  Après un talus :
• Alliaria petiolata, l’Alliaire officinale ou Herbe à ail, Brassicassée.
• Brassica napus, probable, un colza, Brassicacée.
• Hieracium maculatum, une épervière aux feuilles avec des tâches rouge sombre, Astéracée.
  
  On arrive à un chemin de vigne avec :
• Crépis sancta ou Crépide de Nîmes, Asteracée du sud envahissante dans les vignes.
• Capsella bursa-pastoris, la Capselle bourse-à-pasteur, Brassicassée courante.
• Stellaria media, le Mouron des oiseaux, Caryophyllacée.
• Euphorbia cyparissias ou l’Euphorbe petit-cyprès en début de floraison, Euphorbiacée.
• Vicia sativa, la Vesce cultivée, Fabacée.
  
  Et sur le talus étonnamment dans ce milieu sec :
• Equisetum arvense avec uniquement les rameaux fertiles, Equisétacée.
  
  On rentre ensuite dans la partie plus boisée où on revoit :
• Anemone nemorosa, Anémone Sylvie ou Anémone des bois, Renonculacée.
• Daphne laureola ou Laurier des bois, Thyméléacée.
• Stellaria holostea, la Stellaire holostée très présente, en début de floraison, Caryophyllacée.
• Potentilla sterilis ou Potentille faux-fraisier, Rosacée.
• Euphorbia amygdaloides ou Euphorbia sylvatica, Euphorbe des bois, Euphorbiacée.
• Ruscus aculeatus, le Fragon avec ses fruits rouge vif collés aux cladodes*.
• Mercurialis perrennis, une Euphorbiacée dioïque dont on verra des pieds mâles et des pieds femelles
• Polygonatum odoratum, le Sceau de Salomon en tout début de floraison, une Asparagacée.
• Scilla bifolia, la Scille à deux feuilles, fanée et difficile à repérer.
  
  Enfin nous arrivons sur le site relativement restreint de :
• Corydalis solida ou Corydale à bulbe plein, curieusement classée dans les papaveracées. Elle a
  fructifié très vite depuis notre précédent repérage du 19. Nous l’observons entière.
  
  A noter que sur ce même site restreint on va pouvoir observer dans 10-15 jours des Buglossoides
  purpureocaerulea ou gremil pourpre- bleu.
  
  * Précisions sur la notion de cladode par Pierre-Yves :
  Organe qui a l’apparence d’une feuille, aplatie ou épineuse, mais qui est une branche, un rameau.
  C’est le cas Ruscus aculeatus, mais aussi chez d’autres plantes comme l’Asperge à fleurs denses. voir Wikipédia, ou le Figuier de Barbarie : Opuntia ficus-indica.
  
  Galerie de photos sur les plantes à cladodes :