Observations 2019
- Le Réséda raiponse :
Date : 11 novembre 2019.
Lieu : Vignes, adret de Vergisson.
Auteurs : Claudette et Pierre-Yves.
Nom : Reseda phyteuma, Réséda raiponce. Résédacée.
Photo de gauche : Pierre-Yves. (Vignes, adret de Solutré)
Commentaire : Plante de climat méditerranéen qui aime le chaud et et le sec. 10 à 30 cm, fréquemment ramifiée à la base. Feuilles surtout basales. Noter l’hétérophyllie. Champs sablonneux ou rocailleux, vignes exposées au sud. Elle présente plusieurs caractères étonnants.
Tiges à angles chargés d’aspérités, un peu pubescentes.
Fleurs très petites à 4 pétales blancs très laciniés, ressemblant à des synapses, nombreuses étamines à anthères orange très développées.
Date : 28 septembre 2019. Lieu : Solutré.
Auteur et Photo 1 : Pierre-Yves RABA.
Nom : Chenille d’Agrius convolvuli, le Sphinx du liseron. (110mm). Voir en dessous l’imago observé le 3 juin 2019.
Commentaire : Chenille de couleur très variable (verte ou marron) avec des stries latérales obliques blanchâtres et foncées, munie d’une petite corne pointue, jaune à l’apex noir ou entièrement noire (photo). Elle s’enfouira sous terre pour aménager une loge de la taille d’un œuf de poule dans laquelle aura lieu sa transformation en chrysalide.
Elle se nourrit … de liserons ! En d’autres termes elle affectionne les Convolvulacées, et donc les diverses espèces de liserons tant grimpants que rampants ( liseron des « champs », des « haies », des « dunes » etc…), mais aussi des espèces ornementales cultivées. Arrivée à maturité la chenille cesse de s’alimenter, et entreprend une phase d’errance au cours de laquelle se finalisent les préparatifs physiologiques en vue de son enterrage pour former une chrysalide à profil de « nasique ». Ce curieux appendice aux allures d’anse d’amphore est plus buccal que nasal. Il s’agit en effet de la gaine de la future trompe … hors normes !
Date : 31 mai2019.
Lieu :
Auteur : Claudette.
Nom : Lathyrus aphaca.
Commentaire Pierre-Yves (Flore Alpes) :
Cette gesse est principalement caractérisée par son absence de feuilles développées. Ce qui pourrait être pris pour des feuilles sont en réalité des stipules de très grande taille. Les feuilles étant réduites à de simples vrilles.
Date : 23 juin 2019.
Lieu :
Auteur : Michèle.
Nom : Cichorium intybus, Chicorée sauvage. Astéracée.
Commentaire : La fasciation : Wikipédia : Vice de conformation des branches d’un arbre, des pédoncules et pétioles d’une plante, qui s’aplatissent et s’étendent en forme de bande au lieu de conserver la forme cylindrique. Le phénomène est surtout visible sur les tiges, mais affecte aussi les racines, les fruits ou les boutons floraux. L’origine du phénomène est inconnue mais probablement due à des mutations des cellules du méristèmes car elle se transmet parfois à la descendance de la plante. Des phénomènes externes peuvent aussi l’occasionner : infections bactériennes, attaques d’insectes, etc.
Date : 3 juin 2019.
Lieu : Solutré
Auteur : Pierre-Yves.
Nom : Sphinx du liseron. Agrius convolvuli.
Commentaire : Grand papillon dont l’envergure varie de 80 à 120 mm, se rencontre au crépuscule. Son vol est extrêmement précis, comparable à celui du Moro-sphinx et à celui des oiseaux-mouches. Il est doté d’une trompe très longue, qui peut atteindre 13 cm, ce qui lui permet, sans jamais se poser, de prélever le nectar au fond des corolles les plus profondes. Très aérodynamique, c’est un des plus puissants volateurs capable d’atteindre des pointes à 100 km/h ou de maintenir une vitesse de croisière de l’ordre de 50 km/h sur un long trajet. Cette qualité qui lui permet de traverser la Méditerranée puis les Alpes et de se répandre à travers toute l’Europe jusqu’en Scandinavie. Ces grands voyageurs migrent en petits groupes. Au cours de ces migrations, la femelle pond dès qu’elle rencontre un milieu favorable abritant des liserons. La ponte peut renfermer jusqu’à 1 000 œufs.
Date : 31 mai 2019.
Lieu :
Auteur : Claudette.
Nom : Ophrys fuciflora, Ophrys bourdon. Orchidacée.
Commentaire : Possède de nombreuses sous-espèces ou variétés, notamment dans le sud-est de la France.
Comparaison de profil des gynostèmes en forme d’oiseau de l’Ophrys bécasse (Roger Culos, Wikipédia) à gauche en de l’Ophrys bourdon à droite. Les labelles permettent de mieux les différencier.
Voir :
Jessica joachim.
Notes de terrain.
Flore en ligne.
Flore Alpes.
Date : 31 mai 2019.
Lieu : Teppes calcaires chaudes
Auteur : Claudette.
Nom : Fleur d’Althea hirsuta.
Commentaire Pierre-Yves : la guimauve poilue est une annuelle de la famill des Malvaceae.
Cette guimauve se reconnaît à son abondante pilosité très raide. Ses feuilles inférieures sont presque rondes, les supérieures étant profondément découpées. Ses fleurs peuvent être rosées ou blanchâtres. Cette plante se rencontre dans les champs, les friches et les terrains arides. Hairy marshmallow en anglais.
Date : 31 mai 2019.
Lieu :
Auteur : Claudette.
Nom : Stachys annua, Epiaire annuel. Lamiacée.
Commentaire : Plante devenue rare avec les traitements.
N.B. : Les dents du calice sont ciliées jusqu’à l’extrémité, à la différence de celles de S. recta dont l’épine est glabre.
Date : 30 mai 2019. Lieu : Moloy
Auteurs : Annie et Frédéric.
Nom : Cypripedium calceolus, Sabot de Vénus. Orchidée.
Commentaire : Liste Rouge de UICN France et en Europe! Pousse fréquemment en petites touffes de 2 à 6 tiges partageant un système racinaire commun. Le sabot jaune, provient de la transformation du 3e pétale, le labelle. Nervation parallèle des feuilles bien marquée.
Date : 22 mai 2019. Lieu : Rancy. Auteur : Claudette.
Nom : Dactylorhiza viridis, Orchis grenouille (ou vert).
Coeloglossum viride, Coeloglosse vert. Orchidée.
Commentaire : Très rare en plaine.
N.B. : Protégée dans la plupart des régions centre et nord de France métropolitaine. Fleurs verdâtres, assez petites, à odeur de prune, en épi un peu lâche.
Date : 12 mai 2019.
Lieu : Gros Mont.
Auteur : Claudette.
Photo : Wikipedia.
Nom : Neotinea ustulata, Orchis brûlé. Orchidée.
Commentaire : Longtemps classée dans le genre Orchis (O.Ustulata L.) ; des analyses génétiques récentes la classent depuis 1997, dans le genre Neotinea. Le labelle est trilobé, blanc avec des macules pourpres. Dès que les fleurs sont fécondées, l’épi floral s’allonge et l’extérieur des fleurs devient plus clair. C’est donc le sommet de l’épi qui présente cette couleur pain brûlé caractéristique.
Apprécie les alpages ensoleillés, pousse par petits groupes sur sols calcaires.
Date : 10 mai 2019.
Lieu : Solutré.
Auteur de la photo : Claudette. (Bravo!)
Nom : Lacerta bilineata. Lézard vert occidental, Lézard à deux raies.
Commentaire : Les adultes présentent deux bandes blanches bien marquées sur le dos et la queue, ce qui vaut à l’espèce son nom vernaculaire. Cette spécificité permet de la distinguer de Lacerta viridis.
Ici probablement un rapport sexuel agité car le lézard sur le dos ne porte pas les couleurs d’un mâle (teintes de bleu sur la gorge) contrairement à l’autre. Après avoir hiverné dans un terrier abandonné ou sous une pierre, il redevient actif à la faveur des journées ensoleillées de mars-avril. Cette activité atteindra son paroxysme au moment de la reproduction (fin avril-début juin). Pour l’occasion, la gorge du mâle se sera parée d’une belle couleur bleu turquoise qui sera d’autant plus intense que ce dernier est un individu dominant où que la compétition pour se reproduire est âpre. Défense du territoire, combats violents entre mâles, accouplements agités…