Observations 2020
Observations 2020

Observations 2020

Date : 26 octobre 2020.
Lieu : Balade sur le mont de Pouilly
Auteur et photo : Pierre-Yves RABA.
Nom : Malacosoma neustria sur pommier
Commentaire : La livrée des arbres ou Bombyx à livrée possède des chenilles à couleurs vives dont leurs poils de soie leur servent à réguler leur température. Les œufs sont pondus en anneau autour d’un rameau nourricier. L’imago est très variable en taille et en couleur.

Date : 2 septembre 2020.
Lieu : Antenne du Gros Mont au dessus d’Hurigny.
Auteure : Claudette.
Nom : Odontites luteus (jaune)
Commentaire Pierre-Yves : L’Euphraise jaune, ou Odontite jaune est une plante annuelle de la famille des Orobanchacées.

Autrefois classée dans le genre Euphrasia, l’Odontite jaune est désormais dans le genre Odontites. De même, l’espèce fut longtemps classée parmi les Scrofulariacées  mais a depuis, comme les autres ex-scrofulariacées hémiparasites (genres  Pedicularis,  RhinanthusMelampyrumEuphrasia…), rejoint les Orobanchacées.

Odons signifie « dent », en référence aux  étamines  munies de pointes.

Listée comme espèce déterminante à l’inventaire des ZNIEFF

Date : 25 juin 2020.
Lieu : Balade dans le Jura.
Auteure photo de gauche : Claudette.
Nom : Dianthus superbus, Oeillet superbe, Caryophyllacée et Pyrola rotondifolia, Éricacée/Pyrolacée. LUPA.
Commentaire : La Pyrole à feuilles ronde est considérée comme vulnérable en Bourgogne. Développe des  mycorhizes. Utilisée en médecine traditionnelle chinoise.

Pyrole à feuilles rondes – INPN


Date : 21 juin 2020.
Lieu : Clairière déboisée vers le radar de Cenves
Auteur : Claudette.
Nom : Hampe florale de Digitalis grandiflora.
Commentaire : Plantaginacée (ex Scrofulariacée). Se distingue de D.lutea par la grandeur de ses fleurs. Celles-ci sont jaunes, à l’intérieur poilu et tâché de brun. Elle se rencontre à l’étage montagnard sur le bord des chemins et dans les bois clairs. Comme les autres digitales, cette plante est toxique et contient de la digitaline.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Auteur : Jacqueline et Georges K.
Photos : Oiseaux.net
Noms : Bruant proyer, Fauvette grisette, Pie-grièche écorcheur, Tarier des prés, Bergeronnette printanière,
Milan royal, Rossignol philomèle.

Commentaire : Voici quelques oiseaux vus juste avant les foins qui sont prêts à être fauchés. Les passereaux peuvent se régaler de belles sauterelles.
Bonnes balades. A bientôt.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Bergeronnette printanière.
Commentaire Pierre-Yves : Elle bénéficie d’une protection totale sur le territoire français. Très polymorphe, on dénombrerait 10 sous-espèces. Régime : Les  insectes prédominent, mais d’autres invertébrés comme les petits crustacés d’eau douce peuvent avoir leur importance à l’occasion. L’espèce est monogame et territoriale.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Bruant proyer.
Commentaire Pierre-Yves : Il est à l’aise pour la reproduction dans les grands espaces herbacés. Territorial pour la reproduction, grégaire et sociable ensuite et pour toute la période hivernale. Le régime est mixte : granivore et insectivore à la fois. Le chant du mâle est le signal de ralliement pour les femelles et de début de la reproduction. A la femelle revient la construction du nid.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Fauvete grisette.
Commentaire Pierre-Yves : Occupe des milieux ouverts très variés, toujours bien exposés. Le duo  » roncier + massif d’orties  » est très recherché. C’est une grande migratrice qui va passer l’hiver au sud du Sahara. Ses longs trajets migratoires demandent du temps du fait des étapes pour reprendre des forces. De ce fait, elle arrive assez tardivement au printemps, en 2e quinzaine d’avril et en mai. Sur ses lieux de reproduction, c’est un oiseau vif, toujours en mouvement, mais qui passerait inaperçu sans sa voix à cause de son habitat dense.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Milan royal (1).
Commentaire Pierre-Yves : Le continent eurasiatique héberge deux espèces de milans, le Milan royal et le M. noir. Il a besoin d’espaces très ouverts pour la chasse à vue avec capture au sol. De nos jours, il chasse surtout dans les milieux agricoles, prairies, pâtures et champs.
Pour la nidification, il lui faut un habitat forestier.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Milan royal (2).
Commentaire Pierre-Yves : Les milans se comportent en vol un peu comme les vautours. Comme eux, ils cerclent longuement au-dessus de leur domaine en utilisant de la même façon les courants ascendants. Opportuniste pour la recherche de nourriture on les voit se rassembler pour profiter ensemble de la fenaison. La coupe de l’herbe par les faucheuses modernes dégage brutalement le sol des prairies rendant accessibles aux prédateurs un grand nombre de proies, certaines blessées ou tuées par la lame. Cela peut concerner des lièvres, de jeunes chevreuils, des oiseaux… Le ballet des milans et autres nécrophages attire forcément l’attention.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Pie grièche écorcheur.
Commentaire Pierre-Yves : L’habitat de reproduction doit être pourvu d’arbustes ou de buissons touffus favorables à la nidification (épineux comme les prunelliers, aubépines et églantiers, ou alors jeunes conifères). D’autre part, l’environnement doit être assez ouvert, avec un accès au sol facile, pour la chasse : le bocage. Son régime est constitué de gros insectes, mais aussi de petits vertébrés. Elle chasse essentiellement à l’affût depuis un perchoir dégagé et capture ses proies au sol. Les jours fastes, quand les proies abondent, elle a l’habitude de se constituer des réserves en empalant ses proies sur une épine ligneuse ou un fil barbelé.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Rossignol philomèle.
Commentaire Pierre-Yves : Il est connu pour son chant, qui est un des plus mélodieux mais aussi des plus complexes. Il se nourrit majoritairement d’invertébrés, en particulier de scarabées et de fourmis, durant toute l’année ; il complémente son alimentation de fruitsfaux-fruits et de baies (notamment les fraises, des fruits du cerisier à grappes ou encore de cassis) et de graines à la fin de l’été et en automne.

Date : 3 juin 2020.
Lieu : Prairie de Feillens-Replonges.
Photo : Jacqueline et Georges K.
Observation : Tarier des prés.
Commentaire Pierre-Yves : Ressemblant de loin au Tarier pâtre moins rare, il s’en distingue par un sourcil blanc et des marques blanches à la queue. Actuellement ce n’est guère qu’au moment des migrations, surtout en mai et en septembre, que l’on observe le Tarier des prés dans les campagnes de plaine. Perché dans la végétation, la plupart du temps bien en vue, il ne descend à terre que brièvement pour capturer une proie.

Date : 31 mai 2020.
Lieu : Dans les bois au dessus d’Igé.
Auteur : Orchi .
Nom : Cephalanthera rubra, la Céphalanthère rouge.
Commentaire : Orchidacée assez grêle, 15 à 60 cm. Tige velue. Inflorescence en épi lâche. Feuilles vert vif. Bractées longues. Fleurs roses, pubescentes, s’ouvrant assez largement. Périanthe à divisions aigües, labelle blanc bordé de rose foncé.


Date
: 29 mai 2020.
Lieu : Col des chèvres.
Auteur : Bernd Haynold (Wikipédia).
Nom : Digitalis lutea, Digitale jaune, Digitale à petites fleurs ou Petite Digitale.
Commentaire : Plantaginacés/Scrofulariacée. 60 à 100 cm.
Pousse sur le bord des chemins ou à la lisière des forêts. Ses petites fleurs jaunes velues sont disposées en longue grappe. Cette plante contient de la digitaline, substance toxique, utilisée pour le traitement des insuffisances cardiaques. Adaptées aux terrains calcaires et secs.
3 fois plus toxique que sa cousine pourpre !

Date : 29 mai 2020.
Lieu : Col des chèvres.
Auteur : Claudette .
Nom : Lilium martagon, ou Lys martagon. Liliacée.
Commentaire : : « Il y en a beaucoup, je n’en ai jamais vu autant, même en montagne, et en plus on est au milieu de la floraison. »

Commentaire Pierre-Yves :
Les écailles charnues de son bulbe sont légèrement sucrées. Elles ont été mangées jusqu’à la fin des années 1800 en Savoie quand la nourriture manquait. 
Sa croissance est plutôt lente. A maturité, elle peut tout de même atteindre jusquà 1m50.

Date : 29 mai 2021.
Lieu : Ozenay, dans une clairière récemment ouverte.
Auteur : Claudette .
Nom : Iris foetidissima, Iris fétide. Iridacée.
Commentaire : Vivace par un rhizome. Plus  petit (50cm) et moins coloré que l’iris jaune, cette espèce n’est toutefois pas désagréable, il suffit de pas froisser ses feuilles …

Date : Mercredi ‎27 ‎mai ‎2020, ‏‎14:15.
Lieu : Prairie sur l’adret de Solutré.
Auteur : Pierre-Yves.
Nom : Gazé femelle. Piéride de l’Aubépine.
Commentaire : On la reconnait à ses ailes devenues translucides après l’accouplement.
C’est la plus grande de nos Piérides, à égalité avec celle du chou.

Voici sa chrysalide observée le 20 juin de l’année 2019.

Date : Mercredi ‎27 ‎mai ‎2020, ‏‎14:15.
Lieu : Prairie sur l’adret de Solutré.
Auteur et photo de gauche : Pierre-Yves.
Nom : Gazé (beau) mâles.
Commentaire : Au repos après l’accouplement, ils se regroupent pour se raconter leurs exploits.

La chenille (Wikipedia) sur Aubépines, Sorbiers, Prunelliers.

Date : 13 mai 2020.
Lieu : Paray-le-Monial dans les prairies entre les stades et le canal du Centre.
Auteur : Georges Karniewicz.
Photo : Wikipedia.
Nom : Guêpiers d’Europe.
Commentaire : Découverts par hasard et par dizaines de guêpiers à Paray-le-Monial dans les prairies entre les tades et le canal du Centre. Ils ont apparemment établi leurs postes de chasse aux insectes sur les fils électriques et les arbres au plus près des premières maisons et viennent même au-dessus des jardins. Vu aussi quelques spécimens près de Mâcon par Michèle.

Date : 8 mars 2020. Lieu : Spontanées dans leur jardin.
Photo 1 : Colette et Jean.
Nom : Gagea villosa ou Gagée des champs. Liliacée.
Commentaire et Photo 2 : Pierre-Yves : Engagées en floraison avec 15 jours d’avance.

Photo montrant la pillosité soyeuse de la tige jusqu’au bout des tépales.

Date : 6 mars 2020.
Lieu : Solutré.
Photo : Pierre-yves.
Nom : Himantoglossum robertianum.
Commentaire : Orchidée cousine de la classique Orchis bouc, c’est une méditerranéenne (la + précoce), certes dite en expansion, mais à priori pas encore en Bourgogne, et pourtant … j’en ai observé une sur une pelouse à Solutré. L’Orchis géant est une plante robuste, pouvant dépasser 50 cm. Elle peut présenter diverses colorations. Elle est très précoce. Fréquente dans le sud de la France mais très rare dans les Hautes-Alpes, une station connue actuellement. Elle se caractérise par ses bractées plus longues que ses fleurs. Ses fleurs sont groupées en un épi assez dense. Chacune d’elle possède un grand labelle quadrilobé de couleur rose. Les sépales forment un casque légèrement ouvert. Les fleurs sont légèrement odorantes.

Date : 3 mars 2020. Lieu : Vaucluse. Photo : Claudette
Nom : Buplèvre du mont Baldo, Bupleurum baldense.

Commentaire Pierre-Yves : Ce petit buplèvre annuel se reconnaît facilement à sa petite taille, son inflorescence acuminée (pointue) et ses petites feuilles étroites en gouttière. Plante des pelouses arides, il se rencontre principalement dans les lieux secs et bien ensoleillés.

Photo Orchid.nord

Date : 3 mars 2020. Lieu : Vaucluse. Photo : Claudette.
Nom : Peigne-de-Vénus – Scandix pecten-veneris.
Commentaire Pierre-Yves : Son nom vient de Scandix, nom grec du cerfeuil dont elle a la découpure de feuilles. Pecten vient de la ressemblance avec les dents d’un peigne. Avec la mode en latin botanique d’invoquer les dieux de l’Antiquité, s’y est ajoutée la référence à Vénus : d’où pecten-veneris.

Photos ANAB



Date : 24 février 2020.
Lieu : Prairie de Replonges, près du pont aux Friquets.
Auteur : Michèle.
Photo : Wikipedia.
Nom : Fritillaria meleagris, la Fritillaire pintade.
Commentaire : Liliacée herbacée vivace. Entre 20 et 40 cm. Possède un bulbe globuleux. Son nom latin vient d’une part de Fritillus, qui signifie cornet pour jeter les dés, en référence à la forme de sa fleur, et d’autre part de meleagris, qui signifie pintade, les pétales de sa fleur étant tachetés comme le plumage d’une pintade.
Elle est indicateur de milieu humide. Elle fleurit entre mars et mai. Dans la vallée de la Loire, elle occupe les prairies fertilisées par les crues hivernales.

Date : 13 février 2020.
Lieu : Villeneuve-lès-Avignon.
Auteur : Claudette .
Nom : Narcissius dubius, Narcisse douteux, Amaryllidacée.
Commentaire : Vivace surtout méditerranéenne, fleurit au début du printemps dans les lieux rocailleux calcaires. Pétales et couronne entièrement blancs, ce qui permet d’éviter la confusion avec l’espèce voisine Narcissus tazetta, à couronne jaune.

Date : 7 février 2020.
Lieu : Bois de Laizé
Auteur : Claudette .
Nom : Anemone nemorosa, Anémone sylvie, Anémone des bois. Renonculacée.
Commentaire : Du grec anemos : « vent » et du latin nemorosus : « des bois ». Herbacée pérenne de la famille des renonculacées. : « La première de l’année, un peu timide ».

Auteur/autrice

  • Pierre-Yves Raba

    Passionné par la nature et ses richesses, j'aime découvrir, photographier, apprendre et partager mes connaissances. N.B. : Je suis ouvert à vos remarques pour améliorer le site, merci de les laisser sur le site. Si vous cherchez si j'ai posté des informations sur une espèce, tapez son nom dans la fenêtre RECHERCHER en bas d'un article. Comme d'autres, nous avons l'intime conviction que les connaissances, qu'elles soient le fait d'amateurs ou de scientifiques de renom, doivent être mises à la disposition de chacun, pour former une bourse du savoir gratuite et sans prétention.

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