Diaporama « Oiseaux » de Joseph Berthaud.
Compte rendu de Pierre-Yves RABA. Galerie de photos à la fin…
Chant de la Grive musicienne : https://www.oiseaux.net/chant/didier.collin/grive.musicienne.1.ogg
Vous trouverez ci-dessous la liste des oiseaux présentés avec des commentaires et des liens pris sur Internet. 5 groupes d’une dizaine d’oiseaux ont été réalisés. Chacun contient une descripition de l’oiseau avec prochainement les chants correspondants. Bonne viste à vous. Pierre-Yves RABA.
Groupe 1 : Aigrettes, Avocette, Bergeronnettes, Busard des roseaux, Canards col vert et chipeau, Chardonneret et Cigogne.
Aigrette garzette : Petit héron au plumage blanc immaculé présent à travers le monde. Fréquente une large gamme d’habitats, mais avec une constante : la présence d’eau libre, douce ou saumâtre, dans laquelle elle trouve sa nourriture. Elle se nourrit d’une grande variété de proies vertébrées (petits poissons, amphibiens et leurs larves, voire petits lézards) et invertébrées (vers, crustacés, mollusques, et divers insectes, aquatiques et autres), harponnées du bec. Elle est beaucoup moins portée vers les milieux terrestres que sa congénère la Grande Aigrette, ou bien sûr que le Héron garde-boeufs. Chant.
Chant de l’igrette garzette
Grande aigrette : La Grande Aigrette est le plus grand de tous les hérons et aigrettes présents en Europe. Elle a failli disparaître, décimée par les chasseurs ou piégeurs qui en revendaient les longues plumes nuptiales pour décorer les chapeaux des dames de la fin du xixe siècle au début du xxe siècle. Elle n’est pas qu’une consommatrice de poissons. Sa prédation s’exerce sur une grande variété de proies vertébrées comme invertébrées, aquatiques comme terrestres, même si les petits poissons constituent toujours la part prépondérante de son régime. Il est assez classique de la voir en période internuptiale dans les prés ou les champs chassant les campagnols comme peut le faire le Héron cendré.
Avocette élégante : C’est un grand limicole aux longues pattes, adapté au milieu aquatique. Elle fréquente les marais côtiers mais peut aussi se nourrir au bord des étangs, des prés inondés et des estuaires, souvent moins salins. Elle consomme surtout des insectes aquatiques, des vers et des petits crustacés vivant en eau saumâtre. L’avocette recherche sa nourriture dans l’eau, à l’aide de son bec incurvé et très sensible. Sa méthode est originale : elle entrouvre le bec et écume l’eau en surface. Pour cela, elle manœuvre le bec dans dans un va-et-vient latéral tout en filtrant les aliments.
Bergeronette grise : La Bergeronnette grise est un oiseau anthropophile remarquable par sa silhouette (longue queue et ailes courtes) et ses couleurs. Elle fait partie de ce qu’on appelait autrefois vulgairement les hochequeues. En effet, comme chez ses consœurs, sa longue queue est agitée de mouvements verticaux fréquents. Sans être vraiment liée à l’eau, elle se trouve souvent à proximité de celle-ci.
Bergeronette printanière : La Bergeronnette printanière est une espèce très polymorphe, forte de 10 sous-espèces. C’est un oiseau des milieux ouverts à semi-ouverts, volontiers humides, avec un accès au sol facile. Elle est essentiellement insectivore. Elle recherche sa nourriture au sol en marchant activement dans les endroits dégagés ou même en eau peu profonde.
Ses proies peuvent ainsi être terrestres ou aquatiques, et sont en conséquence très variées.
Bergeronette des ruisseaux : Elle est très dépendante de l’eau, surtout courantes où elle recherche habituellement sa nourriture. Elle est souvent amenée à côtoyer le Cincle plongeur. Elle attire l’attention par sa façon de déambuler « hoche-queue ». Elle est insectivore au sens large. Elle se nourrit principalement d’insectes à larves aquatiques. Elle est monogame et fortement territoriale.
Busard des roseaux : La plus grande des 6 espèces de busards. Pour chasser il survole, à faible hauteur, les roselières et les milieux ouverts du voisinage et surprend ses proies par son arrivée soudaine. Lorsqu’il chasse les oiseaux présents sur l’eau, il les épuise en les faisant plonger sans arrêt. Chant. C’est un plaisir de suivre les évolutions d’un couple de Busards des roseaux au-dessus de la roselière qu’il occupe, surtout au moment des parades en début de saison. Les coups d’ailes à la fois lents et puissants du mâle enchaînant les piqués/ressources, les passages sur le dos et autres démonstrations en vol, le tout ponctué de ses cris, sont un vrai spectacle.
Canard Colvert, Anatidé. 165 espèces. Pattes au milieu du corps : il ne peut plonger : canard « de surface ».
Dimorphisme sexuel très important. Vol très rapide : peut atteindre les 80 km/h, avec la tête et le cou tendus vers l’avant. Eclectique pour son alimentation, c’est un omnivore barboteur. En période de reproduction, la nourriture animale domine (escargots, limaces, lombrics, insectes et leurs larves, petits poissons, têtards…). Son bec est capable de filtrer des proies aquatiques de petite taille. En intersaison, il est plus nettement végétarien et se nourrit de plantes et de graines variées, aquatiques ou non.
Canard chipeau : Anatidé. Canard de surface aux couleurs ternes. Mâle bec noir, femelle orange et plumage différent. Régime majoritairement végétarien. Lors des parades nuptiales, ils adoptent les même attitudes que le colvert. Le mâle lève et abaisse la tête en faisant entendre un sifflement et lève parfois le bec ou la queue.
Chardonneret élégant : Le territoire de nidification doit comporter des arbustes élevés ou des arbres pour le nid et une strate herbacée dense riche en graines diverses pour l’alimentation. Volontiers grégaire en dehors de la période de reproduction. La parade nuptiale prend place en fin d’hiver au sein des groupes. Le mâle s’approche de la femelle convoitée, fait le dos rond tout en se tournant de droite à gauche, les ailes alternativement ouvertes, probablement afin d’en exhiber la couleur jaune, et en déployant la queue de manière à exposer les taches blanches des rectrices. La parade comprend aussi des offrandes de nourriture, que la femelle accueille penchée en avant, ailes tremblantes, comme un jeune se faisant nourrir. On assiste aussi à des poursuites ponctuées de nombreux cris.
Cigogne : Grand échassier au plumage blanc et noir, sans dimorphisme sexuel. Elle apprécie particulièrement en saison de reproduction les grandes étendues de prairies humides. Elle est absente des milieux forestiers contrairement à sa cousine la Cigogne noire qui elle est typiquement forestière en période de reproduction. Grégaires dans toutes les phases de leur vie. Carnivore occasionnellement nécrophage. Nidification arboricole à l’origine.
Groupe 2 : Cormorans, Cigogne, Cygne, Faisan, Faucons, Flamand rose, Foulque, Fuligule, Gallinule, Geai.
Grand cormoran. Voir la polémique sur la glande uropygienne. Les cormorans en sont dépourvus pour mieux plonger, en conséquence, ils étendent leurs ailes dos au soleil après leurs plongées pour les sécher.
Le grand cormoran se nourrit principalement de poisson. Il plonge pour capturer sa proie avec le bec, et il est capable de rester sous l’eau pendant plus d’une minute. Il remonte le poisson à la surface afin de l’étourdir en le secouant et de le lancer en l’air pour le retourner avant de l’avaler.
Cormoran huppé : Plus petit. Sur le front, il porte une petite huppe repliée en avant. Elle n’existe qu’au printemps, pendant la période nuptiale. Alors que son cousin, le Grand Cormoran se rencontre également sur les plans d’eau et les rivières de l’intérieur, le cormoran huppé est visible uniquement sur les côtes rocheuses, les îles ou les îlots du bord de mer.
Cygne tuberculé : Très lourd, il a un envol laborieux et puissant, agitant ses grandes ailes, il « marche » sur l’eau avant de s’élever majestueusement. Il vole avec le cou et la tête bien tendus vers l’avant. Les cygnes qui vivent dans les zones froides migrent au sud pour l’hiver. Le couple de Cygnes tuberculés n’est pas uni pour la vie. Le mâle peut avoir jusqu’à quatre partenaires, ou même « divorcer » pour une autre. Il est en général uni au moins pour une saison. Il est menacé par la contamination due au plomb présent au fond des lacs et des étangs.
Faisan : Fort dimorphisme sexuel. Il s’accommode de milieux très variés. L’essentiel de l’activité diurne a lieu au sol mais les oiseaux ont l’habitude de se brancher la nuit pour échapper aux prédateurs terrestres.
Les faisans vivent suivant les cas et le moment de l’année en solitaires, en couples, en petits groupes de femelles incluant un mâle, en petits groupes mixtes à mâles dominants, voire en petits groupes unisexués. Il n’y a pas de règle générale. Le mâle adulte est polygame. Un mâle mature particulièrement séduisant peut se constituer un harem de quelques femelles matures. Une fois la femelle séduite et fécondée, il tend à l’ignorer et à passer à autre chose.
Faucon crécelle : Il s’accommode de nombreuses situations paysagères. On le trouve du niveau de la mer à plus de 3 000 m d’altitude et du semi-désert aux régions sub-arctiques. Ce dont il a besoin simplement, c’est d’espaces ouverts avec accès au sol pour la chasse aux rongeurs et de sites de nidification adéquats, rupestres ou arboricoles. Il est un auxilliaire précieux en agriculture en limitant leurs populations, même s’il est débordé par leur abondance lors des pullulations épisodiques. Son « vol en Saint-Esprit » lui permet de compenser l’absence de postes d’affût élevés dans les secteurs riches en petits mammifères. C’est un oiseau plutôt silencieux en temps ordinaire, mais il devient très vocal en période de reproduction.
Faucon pèlerin : Hors période de nidification, le pèlerin est habituellement silencieux, en revanche de mi-février à fin-juin (période de reproduction), et plus particulièrement lors des pariades (février-mars), il est très démonstratif et bruyant. C’est un oiseau rupestre. En période nuptiale, les deux partenaires se livrent à des jeux aériens : poursuites, piqués vertigineux, loopings, tout à fait spectaculaires. Lors de piqués verticaux depuis une très grande hauteur, sa vitesse peut dépasser 350 km/h. En chasse, à la suite d’un vol plané ou d’un vol battu « de placement », qui peut se poursuivre sur plusieurs kilomètres, le faucon referme ses ailes pour l’attaque finale. En fin de piqué, où la vitesse peut dépasser les 350 km/h, la trajectoire est plus ou moins horizontale ou montante, de sorte que la proie est abordée par derrière dans l’angle mort de la queue. Quand elle est de petite taille, elle peut être plumée et mangée en vol, sinon le faucon la transporte jusqu’à la falaise pour ce faire.
Flamand rose : Le Flamant rose d’Afrique, Europe et Asie et celui des Caraïbes en Amérique sont considérées comme 2 espèces distinctes depuis 2002. Oiseau côtier lié aux eaux saumâtres : son habitat privilégié est constitué par les lagunes et étangs littoraux, notamment dans les deltas des grands fleuves comme le Rhône. Les groupes de Flamants roses en gagnage sondent simultanément l’eau à la recherche d’invertébrés : la tête dans l’eau et les pattes remuant pour mettre en suspension la vase. Au repos, ils se tiennent souvent sur une patte et la tête fourrée dans les plumes. Il est capable de nager. La quasi totalité de la population française nicheuse se localise en Camargue dans un secteur de salins.
Foulque macroule : (bec blanc à plaque frontale blanche). La discrétion n’est pas vraiment le fort de la foulque contrairement au autres rallidés qui mènent le plus souvent une vie discrète et cachée comme les râles et les marouettes. Pour la reproduction, elle est monogame et territoriale, mais en inter-saison, les oiseaux se regroupent et peuvent former des rassemblements de plusieurs milliers d’individus.
Fuligule miloin : (canard plongeur : pattes vers l’arrière) Le mâle nuptial présente une tête brun-roux, un bec noir avec un trait distal gris clair. L’oeil est rouge, la poitrine noir brillant, les flancs et le dos gris cendré clair, pouvant paraître presque blanchâtres en pleine lumière. L’arrière est noir. Les nicheurs français sont presque tous répartis dans une large moitié nord du pays : Dombes, Forez, Brenne, Lorraine et Sologne.Ils y fréquentent les marais, les étangs, cours d’eau calmes et anciennes gravières aux berges couvertes de roseaux et d’iris. Ce canard plongeur occupe aussi les réservoirs artificiels et plus particulièrement lacs de barrage. En France, 60 000 milouins hivernent mais il n’en reste plus que 5000 environ pour nicher au printemps. Les hivernants arrivent à partir du mois d’octobre et repartent dès mars et avril, la plupart pour nicher dans l’est et le centre de l’Europe. Grégaire, le milouin passe la plupart de l’année en groupe. De grandes troupes comptant jusqu’à 500 membres se forment souvent en hiver et des bandes plus importantes, de 3000 et plus, se rassemblent également pour muer. Le milouin s’associe volontiers à d’autres canards, surtout les fuligules morillons ou milouinans mais reste néannmoins groupé avec ses congénères au sein de ces troupes mixtes.
Gallinule poule d’eau : (bec rouge et jaune). La gallinule est un oiseau de rivage familier. Elle nage ou marche le long des rives, ou court se mettre à couvert. Elle utilise ses longs doigts pour marcher sur la végétation flottante et dans la boue. Elles sont omnivores. Les parents construisent plusieurs nids, et quand les jeunes ont abandonné le nid principal, ceux-ci servent pour dormir la nuit.
Geai des chênes : Contrairement à la majorité des corvidés, il a un plumage coloré qui attire l’attention. Il est monogame et niche par couples territoriaux qui se partagent l’espace forestier. La saison commence en mars par des manifestations collectives bruyantes, gestuelles et vocales, elles président à la formation des couples et qui doivent concerner surtout les jeunes adultes d’un secteur. C’est le moment de l’année où l’espèce est la plus facilement visible et audible. Le Geai des chênes est un omnivore. Il a mauvaise réputation du fait du penchant pour les œufs et les poussins des petits passereaux pris au nid. Pour subsister à la mauvaise saison, il constitue des réserves de graines dans lesquelles il pourra puiser en cours d’hiver. On le voit ainsi à l’automne transporter dans son jabot et sa cavité buccale des glands et des faines dont il est friand et les enfouir dans des cachettes sous la mousse ou la litière de feuilles mortes. C’est une habitude répandue dans le famille des corvidés. Ces oiseaux ont une excellente mémoire visuelle et sont capables de retrouver leur nourriture même sous la neige. Mais comme il engrange plus qu’il ne peut ou ne veut consommer, les graines délaissées pourront germer. Le geai participe ainsi à la régénération de la forêt.
Groupe 3 : Gobes mouche, Goéland brun, Gravelots, Grèbe, Grue, Guêpier, Hérons, Hibou, Hirondelles.
Gobe mouche gris : Aussi discret par le plumage que par la voix. On le trouve aussi bien en feuillus qu’en conifères ou en peuplement mixte, à condition que le boisement ne soit pas trop fermé. Infatigable chasseur d’insectes volants (diptères et hyménoptères tout particulièrement, mais aussi papillons, punaises, odonates, etc.), il reste souvent immobile sur une branche dégagée, puis s’élance subitement, d’un vol rapide, pour capturer un insecte, en l’air, dans un arbre ou à terre. Il agite souvent la queue et les ailes. Migrateur strict, il arrive très tard en Europe, pas avant le mois de mai. Il est également porté sur les petits fruits quand l’occasion se présente, en particulier pendant les migrations.
Gobe mouche noir : Le mâle est bicolore : noir et blanc. Il fréquente les forêts de feuillus ou les forêts mixtes, les vergers de plein vent, les parcs. Cet oiseau n’aime pas les sous-bois touffus et préfère les sols dégagés et herbeux sous les arbres, ce qui facilite sa chasse aux insectes. Il présente de nombreuses similitudes avec le Gobemouche à collier. Notamment, les parades des deux espèces sont identiques, la principale différence réside dans leur chant. Contrairement au Gobemouche gris, il passe peu de temps dans la chasse aux insectes volants. Il préfère les chenilles, les coléoptères et les mouches qu’il trouve posés sur les feuilles ou sur le sol. En outre, les araignées, les myriapodes, les isopodes, et même les mollusques fournissent un appoint non négligeable à son alimentation. En dehors de la saison de la reproduction, à partir de la fin de l’été et du début de l’automne, il consomme également des petits fruits des graines et des baies, notamment celle du sureau.
Goéland brun : Plus grand que le Goéland argenté, mais plus petit que le Goéland marin. Migrateur partiel, essentiellement marin, il peut aussi migrer au travers des terres. Les déplacements ont lieu de jour, surtout effectués par les jeunes. Il est en réalité un migrateur partiel. Charognard, il suit les bateaux de pêche à la recherche de déchets, et fréquente les ports et les décharges. Il vit en grands groupes. omnivore. Il se nourrit de charognes, de détritus, de mollusques, de poissons, de vers, d’insectes, de souris, d’oiseaux, d’oeufs, parfois aussi d’algues et de graines.
Grand gravelot : Fort contraste entre la territorialité et l’individualisme qui prévalent en saison de reproduction et le grégarisme qui devient la règle en inter-saison. Autre trait de caractère, la fidélité des couples d’une année sur l’autre. Du fait d’une forte philopatrie, les membres du couple se retrouvent sur les lieux de reproduction de retour d’hivernage et se réapparient. Son régime alimentaire se compose de petits invertébrés, crustacés petits mollusques, annélides, insectes, leurs larves, etc.
Petit gravelot : Plus petit et plus frêle. Autour de son oeil sombre un cercle oculaire jaune vif et son bec est noirâtre. Il se reproduit sur les berges ou les îlots sablonneux ou caillouteux des rivières et des plans d’eau, naturels ou artificiels. bien moins grégaire que son cousin le Grand Gravelot. Il court à une vitesse étonnante : ses pattes s’agitent si vite qu’elles deviennent invisibles. En France la nidification commence en avril. Dès qu’il est de retour sur son territoire, le mâle exécute des vols nuptiaux spectaculaires pendant lesquels il bat lentement des ailes, balance d’un côté sur l’autre et pousse ses cris qui évolueront vers le chant dès que la femelle l’aura rejoint. Il courtise la femelle à terre, penché vers elle, ailes ouvertes et queue étalée pour l’impressionner et mieux la séduire.
Grèbe huppé : Facile à reconnaître à sa huppe noirâtre et double, et, au printemps, à la collerette de plumes rousses et noires ornant les côtés de la tête. C’est un oiseau des étangs, des cours d’eau lents, des marais, des lacs, des réservoirs artificiels, des gravières inondées, des estuaires et d’autres lieux similaires. Assez peu farouche, cet excellent nageur et plongeur peut s’enfoncer à 20m (généralement 4-6 m) pendant 3 minutes au maximum. Il est capable de parcourir plusieurs dizaines de mètres sous l’eau. Lors de la parade nuptiale complexe, le mâle et la femelle se font face et dressent le cou. Il nagent de concert, se frottent le cou tout en émettant des cris sonores, plongent puis réapparaissent, l’un des deux présentant des algues à l’autre.
Grue cendrée : Les grues volent cou et pattes tendus, et en vol migratoire souvent en grands groupes, et en formation (ligne, V), le groupe est alors guidé par un individu qui une fois fatigué prend place à l’arrière. Elle est omnivore.
Mythologie – Symboles : Pour les Egyptiens, les grues allaient combattre, aux sources du Nil, les pygmées, « sortes de petits hommes », dit Aristote, « montés sur de petits chevaux, et qui habitent des cavernes ».
D’après les Grecs, les grues se mettent un caillou dans le bec, lorsqu’elles traversent le mont Taurus, pour s’obliger à rester muettes, et éviter d’éveiller l’attention des aigles.
La grue passe encore pour avoir dévoilé à Palamède plusieurs caractères de l’alphabet. Ce serait, dit-on en examinant les invariables dispositions du vol des grues, que ce judicieux observateur aurait imaginé les lettres V et Y ; d’où le nom d’oiseau de Palamède, donné en Grèce.
Guêpier d’Europe : Habitat : Anciennes sablières, gravières, falaises d’éboulis, berges sablonneuses des rivières. Chasse à l’affût : perché sur la cime d’un arbre mort, un fil télégraphique, piquet de clôture… Chasse les insectes en vol (Hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons, bourdons) qui constituent les proies principales. Cigales, libellules, papillons, punaises ; orthoptères (criquets, auterelles), coléoptères
(hannetons) ; diptères (mouches…). Passent la nuit dans les grands arbres.
Héron bihoreau : Trapu avec une tête large, un cou épais et court, et des pattes courtes. Nommé corbeau de nuit (nycticorax) par son croassement étrange, plutôt de râlement effrayant et lugubre qu’il fait entendre pendant la nuit. Nocturne, Il se nourrit du crépuscule à l’aube. Il reste debout sans bouger, attendant le passage d’une proie qu’il attrape avec son bec. Il secoue vigoureusement sa proie pour l’étourdir ou la tuer, et ensuite, il l’avale la tête la première. Niche en colonies souvent avec des espèces voisines dans les fourrés, sur les arbres et localement dans les roseaux. En très forte régression dans toute l’Europe à cause de la disparition des zones humides, les dérangements dans les sites de nidification et la pollution des eaux provoquant la diminution des ressources alimentaires.
Héron butor étoilé : Vit près des eaux douces ou des marais saumâtres avec des roselières étendues, souvent dans des plaines. Pêche à l’affût : il marche lentement dans l’eau, près de la rive de la roselière, s’arrêtant fréquemment. Il reste immobile de longs moments, surveillant et cherchant des proies tels que les poissons, les amphibiens et les insectes aquatiques. Quand il est dérangé, il adopte une posture dressée parmi les roseaux, avec le cou et la tête tendus et le bec pointé vers le ciel. À ce moment-là, il est presque semblable à son environnement. Il reste dans cette position et s’incline avec les roseaux poussés par le vent. Il peut rester ainsi plusieurs heures, jusqu’à ce que le danger s’éloigne.
Héron cendré : Le plus grand Héron d’Europe. Il n’a pas de chant, seulement des cris. Il fréquente toutes les eaux douces ou saumâtres à condition qu’elles soient poissonneuses. En intersaison, il fréquente également les milieux agricoles dans sa chasse aux rongeurs et autres proies terrestres. Pour la reproduction, il recherche des milieux arborés avec de grands arbres pour établir son nid. Grégaire en tous temps. À la belle saison, les adultes se reproduisent en colonies qui peuvent compter plusieurs centaines de nids. À l’inverse, lorsqu’ils sont en pêche, ils deviennent très solitaires et territoriaux.
Héron pourpré : Se nourrit dans les eaux douces peu profondes, attendant sans bouger qu’une proie passe, traquant lentement poissons et grenouilles, ou les transperçant avec son long bec pointu et puissant, (+mollusques, crustacés, insectes aquatiques, larves, reptiles, petits rongeurs et petits oiseaux).
Il vole lentement avec le cou rétracté et les longues pattes et doigts projetés vers l’arrière. Il niche habituellement en petites colonies, dans les roselières denses en eau peu profonde, à environ 1m au-dessus de l’eau.
Hibou moyen duc (Vu au parcours papa) : Il a deux exigences pour être présent à un endroit donné. Il doit disposer pour se nourrir de surfaces dégagées, ouvertes à semi-ouvertes (prairies, cultures, pelouses, friches agricoles ou industrielles, jardins et vergers, milieux forestiers ouverts) et d’un support arboré pour la nidification. Ce n’est pas un oiseau farouche. Il compte sur le mimétisme et l’homochromie de son plumage pour passer inaperçu dans son environnement arboré.
Hirondelles : Ce sont des oiseaux migrateurs qui installent leurs nids près des habitations telles que les granges et les étables. Comme le pigeon et bien d’autres migrateurs, l’hirondelle retrouve le lieu où elle nichait l’année précédente. Ils symbolisent traditionnellement l’arrivée du printemps, car leur retour d’hivernage en Afrique (dans le cas des hirondelles européennes) se fait dès les premiers beaux jours, pour nicher et se reproduire en Afrique du Nord et en Europe. Ce voyage de retour représente une distance qui peut dépasser les 10 000 km, avec pour seule ressource quelques grammes de graisse.
Hirondelle rustique : (ex de cheminée). Elle a besoin pour se nourrir d’espaces dégagés comme les terres agricoles et les zones humides. Les plans d’eau jouent un rôle essentiel, d’une part pour la chasse en conditions climatiques difficiles et d’autre part pour y boire lors des périodes de canicule.
Pour la reproduction, elle est très dépendante de l’homme et de ses constructions. Elle affectionne les fermes et les villages ruraux où elle trouve les espaces confinés disposant d’un accès permanent (écuries, étables, granges, garages et autres lavoirs) où elle peut construire son nid. En fin de saison, les rassemblements postnuptiaux sur les fils, très visibles dans les villages, préludent au départ en migration qui a lieu en septembre et se poursuit début octobre. Les hirondelles ayant besoin de terre mouillée pour la construction du nid, on peut les favoriser en ménageant de petites flaques boueuses dans un environnement dégagé.
Hirondelle de fenêtre : Rupestre, nichant à l’origine sous les surplombs rocheux des falaises. Comme la rustique, elle s’est adaptée aux bâtiments et autres constructions comme les ponts, mais continue de nicher localement en sites naturels. Contrairement à la rustique qui niche dans des endroits confinés, elle a besoin d’un accès direct au milieu aérien. C’est la raison pour laquelle, en milieu anthropique, ses nids sont toujours à l’extérieur des bâtiments. Le plus souvent, ce sont les avant-toits, les corniches, les embrasures de fenêtre, qui abritent son nid. Cela lui permet d’être une véritable citadine et de nicher jusqu’au cœur des villes, tandis que la rustique est nettement une rurale. Du fait de son adaptation originelle aux falaises, elle est également plus montagnarde.
Hirondelle de rivage : Seule hirondelle à dos brun, elle ne quitte guère les zones humides naturelles (rivières, fleuves, falaises côtières) ou artificielles (carrières de sables, talus routiers). La reproduction est liée à la présence de falaises abruptes de granulométrie fine. Ces habitats sont fragiles et instables, ce qui entraîne d’importantes fluctuations annuelles des effectifs nicheurs en France. Elle niche en colonie dense qui peut aller de quelques couples à 600-700 couples. La quasi-totalité de l’espèce hiverne en Afrique (sud sahel). Elle creuse un trou circulaire et horizontal qui peut atteindre une profondeur d’un mètre. Son nid est généralement constitué d’herbes et de plumes. Cette chambre se situe à l’extrémité d’un tunnel sinueux creusé par les deux partenaires, abri qui peut-être utilisé plusieurs années de suite.
Groupe 4 : Ibis, Linotte, Martin-pêcheur, Merle, mésanges, Milans, Mouette, Orite, Pinson.
Ibis noir : En vol, ses pattes ne dépassent pas la queue, contrairement à Glossy Ibis. Contrairement à la plupart des autres ibis, Red-naped favorise des habitats plus secs, tels que les champs de seigle. Il est généralement trouvé seul ou en groupes lâches.
Ibis falcinelle : Nouvelle espèce nicheuse en France (sporadique). Oiseau nicheur d’Europe de l’Est. À première vue, l’Ibis falcinelle peut sembler noir, mais en réalité il est d’une couleur rouille avec de magnifiques reflets métalliques verts. Son bec incurvé lui permet de fouiller dans la vase et d’y trouver les ressources nécessaires pour son alimentation : mollusques, vers, insectes ou larves d’insectes. Il trouve également sur les berges de quoi contenter son gros appétit : sauterelles, grillons, grenouilles.
Linotte mélodieuse. Le vol de la linotte est typique d’un fringillidé. Il est onduleux résultant de l’alternance de battements rapides et énergiques des ailes et de brefs temps de repos ailes fermées. Le vol est direct et rapide, ponctué des petits cris décrits plus haut. A la saison de reproduction, le couple se déplace ensemble tant qu’il n’a pas charge d’âme. A la mauvaise saison, les linottes sont toujours en groupes compacts pour les déplacements.
Martin pêcheur d’Europe : Il fréquente le bord des eaux stagnantes ou courantes. Elles doivent être très poissonneuses, riches en petits poissons de taille adaptée à la sienne. L’eau doit être suffisamment claire pour qu’il puisse y pêcher efficacement. Il lui faut également une végétation riveraine. Dans les berges, il peut creuser du bec le tunnel de nidification horizontal qu’il élargira à son extrémité pour accueillir le nid. Le substrat doit être favorable au creusement : ni trop friable, ni trop caillouteux. Un substrat sablo-limoneux est idéal. Dimorphiseme sexuel : partie inférieure du bec du mâle noir, femelle orange.
Merle noir : Forestier qui, du fait de sa plasticité écologique, est capable d’occuper pratiquement tous les milieux arborés. Territorial en période de reproduction, il devient plus sociable en période inter-nuptiale, mais ne forme jamais de groupes organisés comme ses cousines les grives.
Mésange bleue : Son optimum écologique est en forêt de feuillus. Répertoire vocal très diversifié. Elle a une façon bien à elle d’évoluer dans les houppiers en adoptant des positions acrobatiques autorisées par ses doigts griffus. Elle se laisse pendre à l’extrémité des rameaux, la tête en bas, et explore du bec suivant la saison bourgeons et fructifications.
Mésange charbonnière : Plutôt forestière. En dehors des périodes de reproduction, elle devient grégaire et forme avec ses consœurs et d’autres espèces de mésanges, et même d’autres passereaux comme les sittelles et les grimpereaux, des troupes lâches qui vagabondent à la recherche de nourriture dans tous les milieux pourvus d’arbres.
Milan noir : Le vol du Milan noir, aussi bien battu que plané, est très différent de celui de la buse qui bat des ailes de façon saccadée, sans la souplesse du milan, et qui plane ailes légèrement relevées.
plumage brun sombre; queue plutôt triangulaire; dessous des ailes brun sombre. Il recherche les cadavres d’animaux là où ils se trouvent. Il suit les routes pour récupérer les animaux tués par les véhicules, surtout des vertébrés mais aussi de gros insectes. Il fait de même au-dessus des cours d’eau et des plans d’eau pour les poissons morts flottant en surface. Il survole, le plus souvent en groupe, les prairies en cours de fauche pour les animaux tués ou blessés par la lame, mais aussi toute la petite faune rabattue au sol.
Milan royal : Le cri le plus fréquent du Milan royal est un sifflement long et modulé à la fin « piuuuuuuuuuuuuu ui ui ui ui ». Le cri du Milan noir est un simple « piuuuuuuuu » tremblé, bien différent.
Son plumage brun-roux, noir, blanc et gris; sa queue échancrée au dessous des ailes contrasté permettent de les différencier. Comparaison 1 et Comparaison 2.
Mouette rieuse : Cri typique rauque. Oiseau très bruyant et des cris courts peuvent être entendus dans les colonies, et lors des querelles. Se reproduit aux lisières des marais, des étangs et des lacs, et dans les clairières dans les régions de forêt boréale. Elle hiverne dans des habitats côtiers variés, depuis les eaux côtières jusqu’aux ports, les marais salants et les estuaires. On peut la trouver en ville, dans les parcs urbains avec de l’eau. Leurs populations s’étendent autour du monde.
Milans : Tous 2 ont besoin de milieux ouverts pour la recherche de nourriture et de milieux fermés de type forestier avec de grands arbres pour la nidification. Ils se comportent en vol un peu comme les vautours. Comme eux, ils cerclent longuement au-dessus de leur domaine en utilisant de la même façon les courants ascendants. Mouettes et goélands.
Orite à longue queue (ex Mésange à longue queue). Son habitat optimal est constitué par les forêts de feuillus et les boisements mixtes de feuillus et de conifères, ainsi que par les parcs et les jardins, les haies et bosquets. Ses mœurs sociables lui permettent de survivre en hiver. En se serrant les uns contre les autres le long d’une branche, le plumage ébouriffé, ces petits oiseaux perdent aussi peu de chaleur que possible. Rarement observée seule, l’Orite à longue queue passe l’essentiel de sa vie au sein d’un groupe familial. Ce dernier peut compter 3 ou 4 membres au début de la saison de nidification et jusqu’à 20 ou plus après celle-ci, en automne et en hiver. Les groupes plus importants comprennent plusieurs familles. Ne s’aventure que rarement au loin et reste pendant des années dans le même secteur.
Goupe 5 : Pie grièche, Pouillots, Râle, Rolier, Rouge-gorge, Tadorne de Belon, Tarrier pâtre, Vaneau.
Pie grièche écorcheur : Son habitat de reproduction présente toujours 2 caractéristiques indispensables :
Il doit être pourvu d’arbustes ou de buissons touffus favorables à la nidification (épineux comme les prunelliers, aubépines et églantiers, ou alors jeunes conifères). D’autre part, l’environnement doit être assez ouvert, avec un accès au sol facile, pour la chasse. (prairies, pelouses, landes, steppes, bocages, etc)
Pinson des arbres (Fringilla coelebs) : En période inter-nuptiale, les mâles d’un côté, les femelles et les jeunes de l’autre. Ils forment des groupes séparés, qui migrent séparément, se nourrissent séparément lors des haltes. C’est ce trait de caractère qui est traduit dans le nom scientifique de l’espèce, à savoir coelebs, ce qui veut dire célibataire.
Pouillot fitis : Grand migrateur, il passe l’hiver boréal en Afrique, très majoritairement au sud du Sahara, y compris les oiseaux de l’extrême orient russe dont la distance à parcourir peut dépasser 12 000 km, soit 24 000 km aller-retour, à parcourir par étapes de plus de 200 km. C’est phénoménal pour un oiseau de 8 grammes ! Il se nourrit préférentiellement d’insectes, de leurs œufs et de leurs larves et le spectre des proies est très large. Il peut s’étendre à d’autres invertébrés comme les petits mollusques. Il chasse dans le feuillage, la canopée des arbustes, plus bas par mauvais temps et même au sol si nécessaire.
Pouillot véloce : Forestier. Sa souplesse écologique l’amène à fréquenter de nombreux autres habitats. Comme le nom de genre latin « Phylloscopus » le suggère, les pouillots sont des « scruteurs de feuillage ». Contrairement au fitis qui est un migrateur transsaharien exclusif, le Pouillot véloce est un migrateur partiel. On assiste à un glissement de la population vers le sud à l’automne, les oiseaux du nord de l’Europe étant les plus migrateurs tandis que ceux du sud sont plus ou moins sédentaires. Majoritairement insectivore. Etonnament, les pouillots nichent au sol. Leur nid est un nid en boule avec orifice d’entrée latéral, bien caché sous une touffe herbacée ou dans la litière de feuilles.
Chant très simple : tsipl-tsalp- tsipl-tsalp. Chant
Un des premiers migrateurs à revenir d’Afrique en mars. Pèse 6-7g, soit le poids d’une pièce d’1€.
Comparaison des 2 pouillots.
Râle d’eau : Se distingue aisément des autres râles et marouettes par son bec rougeâtre long et mince. Il se sert de son long bec effilé pour se nourrir. Grâce à lui, il fouille la vase à la recherche de vers et de sangsues et brise la carapace des crevettes d’eau douce, des écrevisses et des insectes. Il mange également des petits poissons et des éléments végétaux tels que les racines, les graines, les baies et parfois les céréales.
Rollier d’Europe : De la taille approximative d’un choucas, cet oiseau trapu vivement coloré est surmonté d’une grosse tête pourvue d’un bec noir épais, crochu à l’extrémité. On le trouve donc dans les plaines chaudes, ensoleillées. Il chasse à l’affût : se perchant bien en vue, souvent en terrain découvert, il s’élance un peu à la manière d’une pie grièche pour capturer les insectes à terre ou même en plein vol. Les proies les plus modestes sont consommées sur place, les plus grosses sont rapportées au perchoir où elles sont frappées puis tuées. Chaque jour, le rollier d’Europe rejette plusieurs pelotes noirâtres d’une dimension qui varie entre 20 et 35 millimètres. C’est un migrateur. Dès la fin août ou au début de septembre, il prend ses quartiers d’hiver au sud du Sahara et ne revient que vers la fin avril. Le mâle effectue une parade nuptiale aérienne spectaculaire : elle consiste en toutes sortes de vrilles, de chandelles, de voltes, de piqués et de loopings en plongeant vers le sol. La parade est précédée d’une série lente de cris lors de la montée en altitude et peut être répétée à plusieurs reprises sans s’arrêter. (offrande nuptiale). C’est un macro-insectivore : coléoptères, orthoptères (criquets, sauterelles, grillons, cigales , mantes). Cependant, il se nourrit également de vers, de lézards, de micromammifères, de grenouilles, voire de jeunes oiseaux.
Rouge gorge : Son milieu optimal de reproduction ets le milieu forestier, mais de là, il déborde sur d’autres milieux arborés favorables tels que les forêts riveraines des cours d’eau, les parcs, les haies arborées, etc. À la mauvaise saison, il quitte largement la forêt, surtout les oiseaux nordiques qui sont migrateurs, pour gagner des milieux plus anthropisés comme les jardins à la campagne, mais aussi en ville, les marges des zones agricoles pourvues de ligneux. Posé, il adopte une attitude dressée, relevant parfois la queue et baissant les ailes tout en faisant des courbettes sur ses jambes assez robustes. Il use de son plastron « rouge » comme avertisseur et n’hésite pas à l’exhiber en toutes occasions quand il s’agit pour lui de faire valoir ses droits, réels ou usurpés. Il se nourrit au sol. Il repère ses proies depuis un perchoir peu élevé et les capture à l’issue d’un petit vol d’approche. Plus rarement, il se déplace au sol en sautillant et en scrutant la surface terrestre. C’est un oiseau peu sociable et pas du tout grégaire.
Il se montre parfois si confiant qu’il peut se poser sur la bêche du jardinier et même sur sa botte quand il se repose, prompt à fondre sur le ver ou l’insecte dérangé.
Tadorne de Belon : Le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. il fréquente surtout les côtes marines plates, sablonneuses ou vaseuses. Mais on peut également l’observer au bord des lacs salés proches des embouchures ou des estuaires. La particularité de cette espèce, c’est qu’au cours du mois de juillet elle effectue une migration de mue qui regroupe des adultes nicheurs et des non-reproducteurs. Ces regroupements réunissent sur les bancs de sable plusieurs dizaines de milliers d’individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d’origine. Les Tadornes de Belon ont des mœurs à la fois diurnes et nocturnes et sont très sociables. Le Tadorne de Belon se nourrit principalement de mollusques bivalves, de gastéropodes marins et de crustacés qu’il trouve en tamisant la vase avec son bec.
Tarier pâtre , appelé auparavant Traquet pâtre. Milieux ouverts et semi-ouverts. Pas du tout grégaire. Les groupes les plus importants que l’on puisse observer à la belle saison sont les groupes familiaux avant l’émancipation des jeunes. Presqu’exclusivement insectivore. Dimorphisme sexuel.
Tarier des Prés : Actuellement ce n’est guère qu’au moment des migrations, surtout en mai et en septembre, que on l’observe dans les campagnes de plaine. Perché dans la végétation, la plupart du temps bien en vue, il ne descend à terre que brièvement pour capturer une proie. Le mâle est un chanteur infatigable ; au cours de la parade nuptiale, il chante devant la femelle, les ailes pendantes, la queue étalée et légèrement relevée, la tête rejetée en arrière. En outre, pendant que la femelle couve, il monte la garde auprès d’elle en chantant. La modernisation de l’agriculture est la principale cause de sa régression : dans bien des endroits, son milieu vital a été transformé en cultures intensives. Dans le passé, les prés n’étaient pas fauchés avant mi-juin, après l’envol des jeunes tariers. Aujourd’hui, la fenaison a souvent déjà lieu en mai, et beaucoup de nids, construits au sol, sont alors détruits.
Vanneau huppé : Tête noire et blanche porteuse d’une longue huppe noire dressée bien visible à l’arrière de la calotte. Au lac du Der (Champagne), le jour, les troupes de vanneaux fréquentent les prairies et cultures environnantes, revenant régulièrement vers l’eau pour boire et faire un brin de toilette. Le soir, ils se rassemblent pour la nuit par milliers, voire dizaines de milliers, sur les îles du réservoir, souvent en compagnie des Pluviers dorés. Contraste entre la période reproduction pendant laquelle les couples sont territoriaux et nichent isolément ou en petites colonies lâches, et la période inter-nuptiale pendant laquelle un fort grégarisme est de rigueur. Norvège : localement, la polygynie concerne 20 à 40 % des mâles, ce qui a pour effet qu’une partie des mâles adultes ne peuvent s’apparier par manque de femelles.
LPO Île-de-France
La LPO-IDF est une association ornithologique et naturaliste dont les buts sont l’étude et la
sensibilisation à la nature, et la protection des espèces sauvages et de leurs milieux en Ile-de-France.
www.lpo-idf.fr
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