Hirondelle de fenêtre
Hirondelle de fenêtre : Vue de dessus, elle paraît noire avec le croupion blanc bien visible. Nichant à l’origine sous les surplombs rocheux des falaises, en milieu anthropique, ses nids sont toujours à l’extérieur des bâtiments. Le plus souvent, elle choisit les avant-toits, les corniches, les embrasures de fenêtre. Elle chasse la petite entomofaune volante qui occupe l’espace aérien jusqu’à des hauteurs de plus de 50 mètres. Comme toute hirondelle, elle répugne à se poser au sol, ne le faisant que pour récupérer la boue avec laquelle elle construit son nid. C’est une espèce grégaire et sociable, nichant en colonies souvent populeuses. C’est en général dans la seconde décade d’avril qu’arrivent les premiers contingents. La silhouette de l’oiseau et sa façon de voler évoquent plus un Martinet noir miniature. Le nid est maçonné par les adultes avec des boulettes de boue prélevées au bord de l’eau. Ils recueillent de préférence la terre des turricules des vers de terre car elle donne un matériau plus solide au séchage. Pendant que le mâle apporte les matériaux, la femelle donne au nid sa forme et sa consistance. Les boulettes de boue sont mélangées à de la salive, donnant ainsi un ciment qui ne craquèle pas au séchage. Le nid est ensuite garni de fibres végétales ainsi que d’une grande quantité de plumes. Pérenne, il peut être réoccupé de nombreuses années.