Sortie du 9 mars 2022 à Saint Martin Belle Roche.

Compte rendu de la sortie par Claudette mise en page Pierre-yves.

La première partie est le chemin qui surplombe la carrière. Très sec :

 Veronica hederifolia – Plantaginacée- Elle a une feuille typique à trois lobes, le central très large.
 Cardamine hirsuta et flexuosa. Ces deux Brassicassées se distinguent par leurs feuilles, en rosette pour hirsuta et en ramifications le long de la tige pour flexuosa et leurs siliques (fruits) dépassant les boutons floraux pour hirsuta et non pour flexuosa.
 Capsella bursa-pastoris, la Capselle bourse-à-pasteur, une autre Brassicassée que l’on identifie bien grâce à ses silicules en forme de coeur.
 Potentilla reptans, la Potentille rampante, une Rosacée à fleur jaune, aux tiges rampantes faisant des stolons et aux fleurs avec un long pédicelle à 5 sépales et 5 pétales écartés.
 Primula veris, notre coucou (Les fleurs sont jaune vif) à différencier de Primula elatior (Les fleurs sont jaune soufre) visible dans les bois actuellement, Primulacées. Comparaison par florealpes.
N.B. : Attention aux confusions avec l’hybride entre le coucou et la primevère acaule lorsque ces deux plantes sont à proximité.

 Bellis perennis, notre pâquerette, Astéracée.
 Draba verna, la Drave printanière, une autre Brassicacée petite, avec sa rosette de feuilles spatulées, aux pétales bifides (profondément entaillés) et aux siliques elliptiques.
 Lamium hybridum parfois difficile à distinguer de Lamium purpureum. La différence tient surtout aux feuilles. La photo représente Lamium purpureum à gauche, hybridum au milieu et maculatum à droite.

Nous avons vu aussi en rosettes non fleuries,
 des Verbascum (bouillons blancs)
 des Carduus (peut- être Carduus nutans qui est bisannuel),
 des Helminthotheca echioides,
 des Orchidées, sans doute Himantoglossum hircinum, l’Orchis bouc très courant.
 Des feuilles d’épervières et de piloselles.
 La garance voyageuse (Rubia peregrina) aux feuilles persistantes et
 Carlina vulgaris avec ses fleurs séchées sur la tige.

Nous arrivons ensuite sur la portion boisée du Bois Bouché où c’est l’explosion de :
 Scilla bifolia, la Scille à deux feuilles, une très jolie Asparagaceae :

 Narcissus pseudonarcissus, la jonquille, une Amaryllidacée dont l’analyse des structures est difficile (la couronne horizontale avec son spathe résiduel, l’ovaire infère, le périanthe en soucoupe jaune plus pâle et ses filets staminaux non soudés à la corolle.
 Anemone nemorosa, l’Anémone des bois, une Renonculacée rhizomateuse ce qui explique sa présence en colonies denses, avec ses 3 feuilles caulinaires insérées au même endroit de latige et palmatiséquées a 3 à 5 segments.
 Vinca minor, la petite pervenche, une Apocynacée avec ses deux sortes de tiges, les courtes érigées florifères et les longues stériles rampantes.
 Daphne laureola, une Thyméléacée, arbrisseau aux feuilles coriaces luisantes vert sombre et aux inflorescences verdâtres en pédoncules à l’aisselle des rameaux feuillés. Plante indicatrice des sous- bois calcaires.

Enfin nous avons pu voir les deux variétés de mercuriales, des Euphorbiacées sans latex :
 Mercurialis perennis dans les sous- bois, herbacée dioïque (pieds mâles et femelles séparés) présente en colonies unisexuées (à priori nous avons vu des plants mâles) avec leur épis assez longs en glomérules, sur une tige unique.
 Mercurialis annua sur les friches, les décombres et les sols retournés, une adventice des cultures, avec ses tiges rameuses très divisées et en général d’un vert plus clair.