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Sortie Digoine, 1er Juillet.

Sortie Digoine, 1er Juillet.

Compte rendu par Claudette et Pierre-Yves.

Arrêt 1 : Du sommet de la butte de Suin vers le sud le long du GR 7, dans l’ordre chronologique :

N.B. : La butte de Suin est classée en Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Une partie de la butte fait aussi partie du site Natura 2000 « Bocage, forêts et milieux humides du bassin de la Grosne et du Clunysois », zone assurant notamment la protection du crapaud sonneur à ventre jaune ou encore de l’écrevisse à pattes blanches.

Achillea filipendulina : Achillée à feuilles de fougère ou Achillée jaune. 
La plante mesure 120 cm de haut, avec des feuilles ressemblant à celle de la fougère.

De gauche à droite : la touffe de cette plante, une feuille et une chenille :
Cucullia tanaceti, la Cucullie de la Tanaisie qui dévorait ses capitules.

N.B. : Cultivée dans nos régions, c’est probablement une plante ornementale échapée d’un jardin.
L’Achillée eupatoire produit un grand nombre de tiges dressées, striées, rigides et pleines.
L’inflorescence est formée de nombreux capitules très petits, mais serrés ; ils composent un corymbe dense et plein, large de 15 cm, plat ou en dôme, jaune d’or.  

Achillea filipendulina, une Astéracée originaire du Caucase.

Son feuillage aromatique dégage un parfum musqué au froissage. (odeur proche de l’eucalyptus).
Jean-Claude nous rapelle que le nom du genre correspond au latin achillea, lui-même emprunté au grec akhileios, herbe d’Achille : lorsqu’au siège de Troie, Achille fut mortellement blessé au talon par la flèche de Pâris, la déesse Aphrodite lui conseilla d’utiliser cette plante pour calmer ses souffrances. Ainsi naquit l’Achillée, souveraine contre les blessures à l’arme blanche. 

VRAI ? : L’élixir floral Achillée jaune est recommandé aux personnes hypersensibles et vulnérables qui ont tendance à s’isoler du monde extérieur pour se protéger. Il favorise l’épanouissement de la personnalité au sein d’une vie sociale active, tout en préservant son individualité et sa sensibilité…

Achillea millefolium, l’Achillée millefeuille, une Astéracée très courante dans des milieux très variés.
Plante comestible dont on peut utiliser les feuilles (à goût astringent et à faible odeur camphrée, bien moins marquée la précédente) est l’une des plantes le plus couramment utilisées en médecine traditionnelle depuis plus de 3 000 ans.

Verbascum pulverulentum, la molène floconneuse ou pulvérulente, une Scrophulariacée dont le nom vient de l’enduit blanchâtre présent sur les deux faces des feuilles et qui se détache en flocons au frottement.

Cousine de molènes rencontrées sur Solutré : Contrairement au bouillon blanc, cette molène possède une tête ramifiée. Ses fleurs sont jaunes, avec des étamines à poils blancs et à anthères orangées. Elle pousse dans les prairies sèches et rocailleuses. Elle est couverte intégralement d’une abondante pilosité blanche, ce qui la distingue de la molène lychnide, aux feuilles vertes sur le dessus.


Buxus sempervirens, le buis, une Buxacée, bien présente, sans trace d’attaque par les chenilles de la pyrale du buis.

Sambucus nigra, le sureau noir, une Adoxacée, dans la haie avec :

Bryonia dioica, la bryone dioïque, une liane qui s’accroche aux arbustes des haies.
Au XIIe siècle, le navet du diable passe pour augmenter la tolérance à l’alcool, Hildegarde de Bingen indique : « Pour se garantir de l’ivresse, boire du jus de bryone avec autant de vinaigre, ainsi toute la semaine on ne sera point ivre ».

Clematis vitalba, la clématite des haies aux jolies fleurs blanches.

Cytisus scoparius, le genêt à balais, une Fabacée qui préfère les sols acides.

Artemisia vulgaris, l’armoise, une Astéracée aux feuilles blanches tomenteuses (duveteuses) au dessous.

Silene latifolia, le Silène à feuilles larges et à grosses fleurs blanches, une Caryophyllacée.

Silene latifolia, plant femelle.

En pressant le calice on peut sentir une grosseur, c’est un plant femelle. En l’ouvrant, on observe une fleur femelle jeune (petit ovaire avec encore ses stigmates plumeux blancs) et une autre à l’ovaire fécondé.

Lactuca serriola, la laitue scariole (et non scarole) ou laitue sauvage, une Astéracée sans doute à l’origine de nos salades cultivées. Elle est typique avec ses feuilles spinuleuses (avec des épines souples) sur la nervure du dessous des feuilles. La tige produit quand on la casse un latex blanc, à l’origine du nom Lactuca (qui fait du lait). Les feuilles supérieures sont verticales (contrairement à l’espèce voisine Lactuca virosa, à feuilles horizontales), embrassant la tige et à bords lobés (un peu comme la feuille de chêne).
Elle présente la particularité d’orienter ses feuilles selon l’axe nord-sud, dans un plan perpendiculaire au sol, ce qui les protège de la brûlure du soleil aux alentours de midi et limite l’évaporation et lui a valu le nom de « plante boussole » : Compas plant en anglais.

Lapsana communis, la lampsane est une autre Astéracée aux multiples fleurs jaunes, reconnaissable à ses feuilles lyrées ( découpées avec une ou plusieurs « oreillettes » mais avec toujours le segment terminal plus long)

Lapsana communis et Lactuca seriola.

Chelidonium majus, la chélidoine, une Papaveracée dont on connaît la capacité à brûler les verrues superficielles avec son latex jaune.

Chélidoine

Urtica dioica, l’ortie dioïque ou grande ortie, une Urticacée aux poils urticants mais très utile pour ses feuilles jeunes très riches en vitamines A et C , son purin pour traiter le jardin et son utilisation en pharmacopée pour les rhumatismes et les voies urinaires.

Chaerophyllum temulum, le cerfeuil penché :
N.B. : Toutes les parties de cette plante sont toxiques, engendrant des troubles nerveux et digestifs.

Aide à la déttermination : tige pleine, généralement tachée de pourpre et renflée aux nœuds.

Appelé également cerfeuil enivrant, il ressemble beaucoup au cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris).
Pour aller plus loin : Comparaisons avec d’autres apiacées ressemblantes :
En comparaison, le cerfeuil penché (Chaerophyllum temulum), le cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris), la petite ciguë (Aethusa cynapium), la berce commune (Heracleum sphondylium) et la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) par :
La gazette des plantes 1,
La gazette des plantes 2.

Lathyrus niger , la gesse noire une Fabacée avec ses gousses noires.

Lathyrus niger INPN Y. MARTIN.

Hypericum perforatum, le millepertuis ainsi nommé en raison de ses glandes contenant une substance huileuse, donc translucide, ce qui donne quand on regarde une feuille par transparence au soleil, de nombreux « trous ». C’est ce produit huileux dont on se sert en macération huileuse pour atténuer les brûlures mais attention : cette huile est photosensibilisante donc pas d’exposition au soleil (les brûlures n’en guériront que plus vite!)

Feuille d’Hypericum perforatum par « Sauvages du Poitou ».

Dans le lien des Sauvages du Poitou, vous pourrez le comparer avec :
Le Millepertuis à quatre ailes (Hypericum tetrapterum), un habitué des milieux humides en été qui se distingue par les quatre angles ailés qui longent sa tige.
Le Millepertuis hérissé (Hypericum hirstutum) qui colonise les bois, les haies ou les prés ombragés. Il se distingue par sa pilosité et ses sépales bordés de glandes noires.

Galium aparine, le gaillet gratteron, une Rubiacée.

Geranium robertianum, l’herbe à Robert, une Géraniacée à l’odeur agréable.

Geum urbanum, la benoîte commune, une Rosacée avec des inflorescences portant des fruits ronds à crochets, très photogéniques sous la pluie.

Teucrium scorodonia, la germandrée scorodoine, une Lamiacée qui se trouve en abondance sur les sols siliceux avec ses petites fleurs crème aux étamines à filet violet et ses feuilles opposées gaufrées ressemblant à celles de la sauge officinale.

Photo INPN

Rumex obtusifolium, le rumex à feuilles obtuses, le plus fréquent des rumex, une Polygonacée.

Plantago major, le plantain élevé possède une rosette basale de feuilles très larges appliquées au sol et un épi très long qui lui vaut le nom vernaculaire de queue de rat, une Plantaginacée.
Ses graines, qui doivent être récoltées bien mûres, par temps sec et séchées rapidement au soleil ou à four tiède pour éviter le brunissement, font les délices des oiseaux de compagnie.
Elles sont un complément alimentaire très riche.
N.B. : Comme l’a rappelé Jean-Claude, les feuilles fraîches écrasées sont utilisées comme cicatrisant et en massage sur les piqûres de moustiques ou d’orties. 

Galeopsis segetum, le galeopsis des champs ou des moissons, une magnifique Lamiacée aux fleurs blanches teintées de jaune et mauve assez courant sur sol acide mais sec.

Galeopsis segetum INPN Y. MARTIN

Espèce cousine : Galeopsis tétrahit.

Deux fougères:

Polypodium vulgare, le polypode commun avec sa fronde ovale aux segments alternes confluents à la base avec un segment terminal bien développé qui ne produira des sporanges que plus tard.

Dryopteris filix-mas, une fougère en touffes hautes (jusqu’à 120 cm) au rachis à nombreuses écailles rousses et aux folioles toujours arrondies. Nous examinons à la loupe les sores (amas de sporanges) assez gros en forme de rein protégés par une indusie qui les recouvre, elle aussi en forme de rein. 

Concernant cette fougère mâle : la première question a été : La fougère mâle serait-elle le mari de la fougère femelle ? comme le crapaud serait le mari de la grenouille ? ou comme le bourdon le mari de l’abeille ?

Bien sûr que non! Crapaud et grenouille sont des espèces bien différentes, tout comme le bourdon et l’abeille. C’est pareil pour la fougère mâle (Dryopteris filix-mas) et la fougère femelle (Athyrium filix-femina), ce sont deux espèces différentes.
Elle se distingue de la fougère femelle par ses folioles nettement moins finement découpées.
Comme vous l’avez constaté, le vocabulaire des fougères est un peu particulier.
Nous avons observé au dos des feuilles (appelées frondes), des amas de sporanges ou sores.
Chaque sporange contient des spores qui germeront pour donner une formation bisexuée le prothale sur lequel les spermatozoïdes féconderont les ovules et sur lequel naîtra une nouvelle fougère.

C’est une plante vivace dont les bourgeons persistent dans le sol durant la mauvaise saison.
Au printemps apparaissent des feuilles enroulées en crosse qui se développent en formant une touffe compacte. Elle est dite cespiteuse.

Chez cette fougère, les sores ont un aspect allongé plus ou moins réniforme, elles sores sont protégés par des indusies persistantes, étroites, aux bords frangés. Le pétiole court et le rachis des frondes portent de nombreuses écailles de couleur rousse. L’indusie est une fine membrane recouvrant un sore avant maturité, elles sont une des caractéristiques d’une fougère. Pour en savoir plus …

Dryopteris filix-mas, indusies à différents stades par notesdeterrain.

Phleum pratense, la Fléole des prés, une Poacée. Elle procure un fourrage de qualité apprécié du bétail.

L’épi est de forme cylindrique et les glumes des épillets ont de longues arêtes qui leur donnent l’air de porter les cornes du diable (encadré image de gauche ci dessous). A observer à la loupe.
Les deux éléments ci-dessus sont caractéristiques du genre Phleum, les fléoles.
Lorsqu’on la courbe, la fléole des prés conserve sa forme cylindrique (image de droite ci-dessous).

Lien Nature en ville.
Phleum pratense par Y MARTIN (INPN) observer les « cornes du diable » à droite.

On peut également observer le bulbe de cette Poacée :

Bulbe de la Fléole des près par ce lien.

Nous arrivons sur une zone plus ouverte de chaos granitique avec le dolmen et le «  moulin » où nous observons de superbes châtaigniers Castanea sativa, une Fagacée en pleine floraison, qui présente sur certaines branches de petites bogues en devenir.

En pleine floraison, en début de fanaison, formation de jeunes châtaignes.

– aussi de nombreux noisetiers, Corylus avellana, une Bétulacée. La production de noisettes promet d’être plus abondante que l’année dernière et nous vous sollicitons pour une cueillette pour Isabelle au cours de vos balades lorsqu’elles seront mûres.

– présence aussi d’érables sycomores Acer pseudoplatanus, une Sapindacée.

Sur la zone découverte d’arène granitique, sont présents :

Jacobea adonidifolium, le séneçon à feuilles d’adonis avec ses feuilles tripennatiséquées à segments linéaires, une Astéracée des landes et des pelouses sèches sur terrain acide.

Chenopodium album, le Chénopode blanc sauvage. Il a été cueilli et consommé dès la Préhistoire ; il a été un aliment de secours pendant les disettes jusqu’au xixe siècle.

Depuis les années 1990, en raison de sa facilité de culture, et au vu des études récentes montrant son intérêt en tant queplante médicinale et en tant qu’aliment de qualité, il suscite un regain d’intérêt en tant que graine, et en tant que légume car il compte parmi les légumes qui sont l’une des « sources les moins chères et les plus facilement disponibles de vitamines, minéraux, fibres et acides aminés essentiels en particulier ».

Digitalis purpurea est en fin de floraison et à cette époque on observe plutôt la grosse capsule ovale verte qui dépasse le calice de moitié environ. C’est une Plantaginacée des sols acides.

Calluna vulgaris, la callune est présente en touffes. C’est une Ericacée.

Scleranthus perenis, le Scléranthe vivace ou Gnavelle vivace est une Caryophyllacée verdâtre et nacrée.
Sa tige est ligneuse à la base. Cette petite plante très discrète pousse sur sol acide, ici dans l’arène du chaos granitique. Observez les très beaux pétales inconfondables et ses feuilles particulières.

Ornithopus perpusillus, le pied-d’oiseau délicat, Fabacée bien nommée que nous avions vue à Roche Noire.

Il y a aussi une zone herbeuse avec Agrostis capillaris, une Poacée qui donne des reflets mauves.

Quelques observations animales au cours de la balade :

Quelques observations végétales autour du chaos granitique :

Après cette matinée à herboriser, nous prenons notre repas à l’auberge de Digoine …

Puis nous participons à la visite théâtralisée très ludique du château de Digoine autour de la présence de Sarah Bernard …

N.B. : Le château de Digoine, situé à Palinges, a été construit en 1723 mais ses fondations datent du Moyen-Âge. 
Voir l’article : Spectacle 1900 – De Louxor à Digoine, la nouvelle aventure avec Sarah Bernhard.

Pourquoi Sarah Bernhard venait elle dans ce château ? Seulement pour y donner des représentations ?
Quel rapport entre ce château et le compositeur de musique Jacques Offenbach ?
Vous le saurez en lisant cet article…

Après cette animation, nous avons fait un tour dans le parc derrière le château :

Dans les jardins du château, nous trouvons :

Fleur de Silene baccifera (anciennement Cucubalus baccifer).

Plante hermaphrodite dont les fleurs mâles semblent avoir des parties femelles avortées, et vice versa.
Sur la photo ci-dessus, êtes vous en présence d’une fleur mâle ou femelle?
Observez que la corolle comporte 5 pétales écartés, bifides et réfléchis. Le calice forme une cloche.

Observez les photos suivantes prises sur naturescene.net :

On y voit que le fruit est une baie globuleuse, luisante, noire, (à 3 loges) et que les feuilles sont ovales-aiguës, brièvement pétiolées.
N.B. : Ce silène se nomme également « Cucubale couchée » ou « Coulichon ». Son nom spécifique rappelle que ses fruits sont des baies et non des capsules comme chez les autres caryophyllacées.
Silene baccifera est une plante pubescente dont les tiges grêles et cassantes grimpent (si l’environnement leur procure des appuis) ou rampent au sol.

Autour du plan d’eau, nous trouvons :

-des lentilles d’eau, Lemna minor, une Aracée.

Circea lutetiana, Herbe des sorcières, Onagracée, comme les épilobes.
Elle pousse dans les lieux humides. Ses fleurs blanches sont très petites, elles sont portées sur une tige sans feuilles ni bractées :  2 sépales roses et réfléchis, 2 pétales de 2 à 4 mm, 1 style à deux lobes et 2 étamines. C’est l’occasion d’observer que les feuilles sont opposées, décussées (photos 1 et 2)

N.B. : il existe dans les Alpes, une Circée alpine qui s’hybride avec la Cirsée de Paris.

Plus loin, une partie du chemin bordant le lac était recouvert d’un tapis vert sur plusieurs mètres carrés :

Marchantia polymorpha.

Marchantia polymorpha est une hépatique à thalle très variable en apparence et qui contient plusieurs sous-espèces. Cette espèce est dioïque (plantes mâles et femelles séparées).

Les hépatiques ont été ainsi nommées en raison de leur similitude de forme et la texture des foies d’animaux. Selon la doctrine des signatures, elle devrait remédier aux affections hépatiques …
Nous l’avons trouvée sur un sol humide et ombragé, en bordure du lac derrière le château.

Lysimachia numularia, la Lysimaque numumlaire ou herbe aux écus (Primulacée), ainsi nommée à cause de la forme de ses feuilles en forme de pièce de monnaie.

N.B. : A droite, la plante a été placée dans l’eau pour la photo.

Dans le ruisseau Veronica becabunga, la Véronique des ruisseaux, une Plantaginacée, 

Assez répandue en Europe, en plaine et en altitude (jusqu’à 2 500 m). Semi-aquatique, elle pousse au bord des eaux douces peu profondes (ruisseaux, mares et marécages), ici sur la berge du lac.
Elle est souvent associée à la renoncule des rivières (Ranunculus fluitans).
Feuilles et tiges peuvent être utilisées crues en salade ou cuites. Elles peuvent être contaminées par la douve du foie et donc ne doivent pas être consommées crues en cas de risques (pâturages proches).

Sur les berges, Stachys sylvatica, l’épiaire des bois, une Lamiacée :

Un instant nous avons pensé à l’épiaire des marais, Stachys palustris car en bordure du lac, mais ce dernier a des feuilles plus étroites et allongées et des fleurs généralement plus pâles, l’inflorescence assez compacte, les feuilles supérieures sont sessiles, les inférieures légèrement pétiolées.
Ici, chez Stachys sylvatica, les feuilles étaient longuement pétiolées et dégageaient une légère odeur fétide, d’où son apellation d’Ortie puante.
Il existe environ 300 espèces d’épiaires. Autre espèce semblable : Stachys alpina.

Stachys officinalis, sa cousine, la bétoine officinale à l’épi plus dense, plus conique et franchement rose.
Les feuilles, opposées et crénelées sur le bord sont particulièrement espacées sur la tige.
Celles sous l’inflorescence sont étroites et pendantes. (Photo de gauche). Il existe une rosette basale.

La position des feuilles sous l’inflorescence et sur sa tige striée, leur forme et leur espacement sont caractéristiques (les inférieures sont pétiolées (photo de droite) :

Photos : Info flora, Françoise Alasker.

Prunella vulgaris, la brunelle, une autre Lamiacée, à fleurs mauve éparses sur un cône de calices persistants. Comparez les feuilles sous l’inflorescence par rapport à la Bétoine.

Epilobium parviflorum ( à confirmer) est une Onagracée sur les berges.

Enfin dans le ruisseau sous le petit pont est présente Scutellaria galericulata, la grande toque ou scutellaire à casque, une Lamiacée (ce dont on ne doute pas au vu de sa tige très nettement carrée) 

Vue de l’arrière du Château :

Juglans nigra (cousin de J. regia), le Noyer Noir D’Amerique … et Roland.
Utilisé comme porte-greffe pour les variétés à fruits de noyer commun. 

Cette sortie bien qu’humide voire mouillée et fraîche, avec un brouillard qui ne nous a pas permis d’admirer le panorama de la butte de Suin, fût tout de même conviviale et plaisante. 

Auteur/autrice

  • Pierre-Yves Raba

    Passionné par la nature et ses richesses, j'aime découvrir, photographier, apprendre et partager mes connaissances. N.B. : Je suis ouvert à vos remarques pour améliorer le site, merci de les laisser sur le site. Si vous cherchez si j'ai posté des informations sur une espèce, tapez son nom dans la fenêtre RECHERCHER en bas d'un article. Comme d'autres, nous avons l'intime conviction que les connaissances, qu'elles soient le fait d'amateurs ou de scientifiques de renom, doivent être mises à la disposition de chacun, pour former une bourse du savoir gratuite et sans prétention.

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