Semina Mâcon - Balade autour de l’antenne de Cenves le 26/08/24, 2/2

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4 septembre 2024

Balade autour de l’antenne de Cenves le 26/08/24, 2/2

Partie 1 : Arbres et arbustes déterminés
Partie 2 : Plantes autres qu’Astéracées, classées par ordre alphabétique
Partie 3 : Galerie/quiz
Partie 4 : Réponses

Partie 1 : Arbres et arbustes déterminés :

Acer campestre, l’Erable champêtre, Acéracée.
Acer pseudoplatanus, l’Erable sycomore, Acéracée.
Carpinus betulus, le Charme, Bétulacée.
Castanea sativa, le Châtaigner, Fagacée.
Crataegus germanica, le Néflier, Rosacée.
Ilex aquifolium, le Houx, Aquifoliacée.
Pseudotsuga Douglasii, Sapin de Douglas ou P. menziesii, Douglas de Menzies, Pinacée (introduit).
Quercus pubescens, le Chêne pubescent, Fagacée.
Robinier pseudoaccacia, le Robinier faux-acacia, Fabacée.
Sambucus nigra, le sureau noir, Adoxacée.
Sambucus racemosa, le Sureau de montagne ou Sureau rouge, Adoxacée.
Sarothamnus scoparius, le Genêt à balais, Fabacée.

Partie 2 : Plantes autres qu’Astéracées :
N.B. : Suivez les liens pour pouvoir reconnaître les plantes dans la galerie.

Aethusia cynapium, petite ciguë, photos, description.
Apiacée toujours très présente sur le parking des réserves.
Nous avons observé : pas d’involucre, involucelle à bractéoles linéaires, pendantes. Feuilles de contour triangulaire, de consistance molle, finement divisées. Odeur désagréable.
De kýōn (« chien ») et le latin apium (« persil »). Ici + de 2m et tjs présente sur le parking.

Campanula trachelium, la campanule gantelée, Campanulacée. IAO.
Elle peut être confondue avec la campanule à larges feuilles qui possède toutefois des feuilles aussi larges que longues et qui est bien moins courante.

Chenopodium album, Chenopode blanc, Amaranthaceae. Vidéo.

Digitalis purpurea, la Digitale pourpre, Scrophulariaceae / Plantaginaceae.
Son nom de genre se réfère à la facilité avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur. Pour la même raison, les Anglais nomment la plante foxglove, « gant de renard » et les Allemands Fingerhut, « dé à coudre ».
Extrêmement toxique (10 g de feuilles sèches et 40 g de feuilles fraîches sont mortels pour l’homme).
On en extrait la digitaline utilisée comme tonicardiaque.

Echinochloa crus-galli, le panic pied-de-coq, Poacée.
La forme très particulière de son inflorescence à rameaux obliques doit permettre son identification.
La plante est considérée comme l’une des pires adventices de la planète car elle réduit les rendements des cultures en absorbant jusqu’à 80 % de l’azote disponible dans le sol et sert d’hôte à plusieurs virus mosaïque. De plus, les niveaux élevés de nitrates qui s’accumulent en elle peuvent empoisonner le bétail.

Epilobium angustifolium ou Chamaenerion angustifolium, l’Epilobe à feuilles étroites, Onagraceae.
Pousse en grandes colonies sur le bord des chemins ensoleillés. Ses fleurs sont de deux tons de rose, clair pour les pétales et foncé pour les sépales. Photos des graines.
Ses fleurs et les jeunes feuilles sont comestibles crues et en tisane et sont riches en vitamine A et C. Vous pouvez aussi consommer les jeunes pousses crues ou cuites à la vapeur comme des asperges.
Semina ne peut assumer aucune responsabilité entourant l’utilisation des plantes pour des usages thérapeutiques ou alimentaires. Demandez toujours conseil à un professionnel avant d’utiliser une plante médicinale ou comestible.

Epilobium parviflorum, l’Epilobe à petites fleurs, Onagraceae.
De taille beaucoup plus modeste (30-80 cm) que la précédente (0,5 à 2m).

Euphorbia stricta, Euphorbe raide, Euphorbiacée.
Tige grêle, dressée, à rameaux nombreux et bien étalés. Ses capsules sont plus petites (ornées de protubérances cylindriques allongées) que celles de E. Platyphyllos (ornées de protubérances hémisphériques moins proéminentes).

Galeopsis segetum, Galéopside douteuse ou Galéopside des champs, Lamiacée.
Se distingue de G. tetrahit par l’absence de renflement sous les nœuds de la tige, et ses feuilles ovales-lancéolées, larges de plus de 1 cm et dentées en scie. Corolle jaune pâle tachée de jaune vif.
N.B. : l’entrée de la gorge de la corolle des Galeopsis présente deux renflements coniques.

Galeopsis tetrahit, Galéopsis tetrahit, Lamiacée. Sauvages du Poitou : Celle qui pue la belette !
Sa tige est renflée sous chaque nœud et porte des soies raides et glanduleuses. Ses fleurs sont blanches ou rosées, à la lèvre inférieure tachée de jaune. Bois clairs, haies, bord des chemins.

Heracleum sphondylium, la grande Berce, Apiacée. Lien.
Détails caractéristiques : Tige cannelée, creuse et velue. Feuilles de 15 à 60 cm. Ses ombelles sont d’abord protégées par une gaine ventrue formée par le pétiole dilaté de ses feuilles. Le parfum de ses fleurs devient une odeur peu agréable en fin de floraison : elles attirent alors plutôt des mouches de la famille des Scathophagidae.
N.B. : Peut s’avérer irritante par contact suivi d’une exposition à la lumière solaire, surtout par temps humide en provoqueant des réactions de phototoxicité sur les peaux fragiles.
Il ne faut pas la confondre avec la berce géante ou berce du Caucase
Heracleum mantegazzianum Sommier & Levier, 1895, une plante envahissante en Europe et mentionnée un peu partout en France avec des variations, pouvant atteindre plus de 3 m de haut et qui, elle, est toxique par contact en raison de sa sève photosensibilisante : il faut porter des gants si on la touche, surtout ses fruits et si certaines de ses feuilles ou de ses tiges sont cassées car c’est le contact de la peau humide avec la sève, suivi par l’exposition à la lumière qui pose problème.

Hypericum perforatum, Millepertuis perforé, Clusiacée / Hypéricacée.
Les poches sécrétrices transparentes présentes sur le limbe des feuilles donnent l’impression de multiples perforations, particularité à l’origine du nom de millepertuis qui signifie mille trous.
Utilisé en médecine pour ses effets antidépresseurs, le millepertuis contient également une huile rouge essentielle qui est extraite par hydrodistillation des sommités fleuries ou par macération dans une autre huile pour former l’huile de millepertuis, appelée aussi huile de cantarion.
Comme Armelle a pu le constater, lorsqu’on écrase un bouton floral entre le pouce et l’index, les minuscules glandes rouge vin en bordure des pétales libèrent leur pigment, l’hypéricine, qui rougit les doigts.

Jasione Montana, Jasione des montagnes, Campanulacée.
Contrairement à ce que semble indiquer son nom, ce n’est pas une plante spécifiquement montagnarde : on la trouve dans presque toute la France, notamment le long du littoral atlantique et en Corse.
Elle ressemble beaucoup à une scabieuse ou une globulaire. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte que son inflorescence est composée d’une multitude de petites fleurs de campanule bien ouvertes.

Juncus effusus, Jonc épars, Juncaceae.
Tiges cylindriques lisses vert luisant. Feuilles réduites à des gaines rousses. Fleurs verdâtres en inflorescence dense.
Il a un rôle écologique, il présente des capacités phytoépuratrices très efficaces et sert de refuge aux gastéropodes, petits crustacés d’eau douce, bryozoaires, petits poissons, tritons et grenouilles.
Il a également des utilisations diverses : Japon : sert d’enveloppe de couverture dans la fabrication des tatamis ou de la semelle des sandales traditionnelles, les zoris.
En Chine, la paille de jonc épars sert à fabriquer un papier traditionnel.
Au Moyen Âge en Europe, les paysans utilisaient le jonc pour s’éclairer, les bougies en cire d’abeille étant trop coûteuses et réservées à la noblesse et au clergé. La bougie de jonc était obtenue en séchant la moelle spongieuse du jonc, et en l’enduisant de suif.

Juncus tenuis, Jonc grêle, Juncacée.
FloreAlpes : Petit jonc (ici 30cm) très grêle à inflorescence en faisceau dépassée par une très longue bractée. Plante cespiteuses produisant généralement de nombreuses tiges.

Linaria repens, Linaire rampante ou Linaire à fleurs striées, Scrophulariaceae / Plantaginaceae.

Lipandra polysperma ou Chenopodium polyspermum, Chénopode à graines nombreuses, Chenopodiaceae / Amaranthaceae.
10–50 cm. Tige rampante-érigée, peu ramifiée, rougeâtre, quadrangulaire.

Lonicera periclymenum, Chèvrefeuille des bois, Caprifoliacée.
Liane arbustive aux fleurs très odorantes et très reconnaissables.
Nom dédié à Adam Lonitzer, botaniste et mathématicien allemand (1528-1586).
Periclymenum signifie en grec « baigné tout autour », car chez certaines espèces de chèvrefeuille, les feuilles soudées à la base permettent à l’eau de s’amasser dans un petit réservoir.
Les tiges, grêles et pleines, peuvent monter jusqu’à 4 mètres en s’enroulant autour des tiges dans le sens lévogyre*. En étranglant leur support, elles peuvent causer des dégâts aux jeunes arbres.
*Qui s’enroule dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Persicaria maculosa, Renouée persicaire, Polygonacée.
Vient du grec « persicaria », la pêche, car ses feuilles sont allongées et pointues comme celles du pêcher et du latin « maculosa » , qui signifie « tacheté ». ses feuilles sont 4 à 6 fois plus longues que larges, de 0.5 à 4 cm et marquées presque toujours par une tâche noirâtre centrale en forme de W.
FloreAlpes : Ochréas* longuement ciliés et pédoncules floraux lisses (pas de petites glandes jaunes).
Comparer avec Persicaria hydropiper (L.) Spach, 1841.
Comparer avec Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre, 1800.
Comparer avec Persicaria minor (Huds.) Opiz, 1852.
Comparer avec Persicaria mitis (Schrank) Assenov, 1966.
*Gaine membraneuse, présente sur les nœuds, au point d’insertion du pétiole à la base des feuilles.

Plantago major, Grand plantain, Plantaginacée.
Les feuilles jeunes, riches en mucilages, se mangent en salade.
Les graines du grand plantain, qui doivent être récoltées bien mûres, par temps sec et séchées rapidement au soleil ou à four tiède pour éviter le brunissement, font les délices des oiseaux de compagnie. Elles sont un complément alimentaire très riche. Si elle est ingérée avec suffisamment de liquide, la graine gonfle sans être digérée, ce qui entraîne une défécation plus douce et plus volumineuse.

Prunella vulgaris, Brunelle commune, Lamiacée. Vidéo.
Comparaison avec P. hyssopifolia par FloreAlpes.

Pteridium aquilinum, Fougère-aigle ou Grande Fougère, Dennstaedtiaceae.
« Pteridium aquilinum » vient du grec ancien pteris ‘fougère’ et aquila ‘aigle‘. En effet, si l’on arrache une grande feuille et qu’on coupe sa base brune et noirâtre en biais, la section, dessine un aigle à deux têtes.

Rhytisma acerinum, tache goudronneuse de l’érable sycomore.
N.B. : La myopathie atypique des équidés semble provoquée par une toxine produite par les samares et les plantules d’Acer pseudoplatanus, elle provoque une mort fulgurante chez les chevaux.

Scrophularia nodosa, la Scrofulaire noueuse, Scrofulariacée.
Le nom de genre Scrophularia provient du fait que la plante présente un aspect globuleux et verdâtre, et en raison de son utilisation traditionnelle comme remède pour la scrofule une infection tuberculeuse des ganglions lymphatiques dans le cou, les ganglions ressemblant à la forme bulbeuse des rhizomes.
Autres scrophulaires vues : Scrophularia auriculata, Scophularia canina, …

Silene dioica, Compagnon rouge, Caryophyllacée.
Ses fleurs roses à cinq pétales échancrés sont assez caractéristiques. Silene vient du dieu grec du même nom, père adoptif de Dionysos, car il était ventru comme le calice de plusieurs espèces de ce genre.
Dioica signifie « dioïque », dont les fleurs mâles et les fleurs femelles se trouvent sur des pieds différents

Teucrium scorodonia, Germandrée scorodoine, Sauge sauvage, Lamiacée.
Les fleurs sont souvent groupées par 2 en pseudo verticilles jusqu’au sommet. L’ensemble forme un long épi terminal unilatéral, les fleurs étant d’un seul côté. N.B. : Il existe 260 espèces de germandrées !
Son nom d’espèce « scorodon » vient du grec et signifie « ail » car ses feuilles froissées dégagent cette odeur. Le nom sauge lui a été attribué en raison du gaufrage des feuilles comme la Sauge des prés.
Plante de saveur amère, elle était utilisée sur l’île de Jersey comme substitut au houblon pour aromatiser et colorer la bière. Elle peut également remplacer la gentiane dans les sirops ou alcools pour apéritif.

Torilis arvensis, Torilis des champs, Apiacée toujours très présente sur le parking des réserves.
Nous avons observé ses fruits, fièrement dressés avec leur robe parsemée de jolis aiguillons (inoffensifs) violacés. C’est un fruit très joli à la loupe. Comparaison FloreAlpes avec T. japonica.

Valeriana officinalis, Valériane officinale, Caprifoliacée, (anciennement Valérianacée).

Verbascum densiflorum, Molène à fleurs denses, Christian POURRE, Scrofulariacée, Lien.
Grande molène proche de V. phlomoides mais dont les feuilles sont plus progressivement et longuement décurrentes sur les tiges (contre brusquement interrompus pour V. phlomoides). Feuillage tomenteux.

Rappel : autres molènes rencontrées au cours de nos sorties :
Verbascum blattaria, la Molène blattaire.
Verbascum nigrum, la Molène noire.
Verbascum pulverulentum, la Molène floconneuse,
Verbascum thapsus, la Molène bouillon-blanc.