Sortie à Levigny 1er avril 2023



Le temps est incertain et nous essuierons une franche giboulée pendant la sortie.

Étaient présents : Armelle, nouvelle adhérente que nous accueillons avec plaisir, Chrystèle et Mélodie, Claudette, Françoise, Janine, Jean-Claude, Marie et Gérard, et Mireille.

Pour varier un peu, j’ai classé nos observations par famille :

Acéracées :

Acer campestre, l’érable champêtre en fleurs (photo) .

Apiacées :

Cervaria rivini, l’herbe aux cerfs, pas encore fleuri très fréquente sur ces terrains chauds calcaires.

Smyrnium olusatrum, le maceron une plante ancienne oubliée qui est proche du céleri, ce qui fait penser qu’il existait peut-être un potager ancien vers cette partie basse du Prado.

Asparagacées :

Muscari neglectum, le muscari qui illumine le milieu de sa couleur violette.


Asphodèlacées :
Asphodelus fistulosus, l’Asphodèle fistuleux.
Cet asphodèle se rencontre sur le littoral méditerranéen. Probablement introduit ici comme ornementale.
Ses feuilles sont étroites, forment de grosse touffes d’où émerge une tige creuse et ramifiée dans sa partie supérieure. Les fleurs sont de petite taille, aux pétales blancs sillonnés de brun ou de vert.

Aspleniacées :

Asplenium ceterach, la doradille cétérach, une petite fougère typique dans un vieux mur.


Asplenium ruta muraria, Rue des murailles, Doradille des murailles ou Asplénie rue des murailles.

 Astéracées :

Crepis sancta, qui est envahissant notamment dans nos vignes depuis quelques années.

Senecio vulgaris, le Séneçon  commun.

Taraxacum officinale, notre pissenlit.

Berbéridacées :

Mahonia aquifolium, le mahonia faux-houx, fleur parfumée qui est échappée de jardins sans se montrer envahissante.

Brassicacées :

Alliaria petiolata, l’alliaire dont la floraison est à ses tout débuts.

Cardamine hirsuta avec ses toutes petites fleurs blanches qu’il faut déterminer grâce à ses 4 étamines.

Cardamine pratensis, la Cardamine des prés avec ses fleurs mauves clair, bien fleurie.

Draba verna, la Drave printanière, avec ses petites fleurs blanches et sa rosette basale typique de petites feuilles ovales et hérissées de mini « poils ».

Capsella bursa-pastoris, la bourse-à-pasteur avec ses fruits caractéristiques en forme de coeur.

Microthlapsi perfoliatum, le petit tabouret;

Caprifoliacées :

Valerianella  locusta, la mâche, doucette qui a réussi à pousser dans un vieux mur.

Caryophyllacées:

Cerastium glomeratum, le céraiste aggloméré avec ses nombreuses fleurs blanches au sommet.

Cerastium pumilum, le céraiste nain.

Dianthus carthusianorum, l’oeillet des Chartreux qui commence à peine sa floraison.

Silene latifolia, le Silene blanc à larges feuilles.

Stellaria holostea, la stellaire holostée avec ses pétales blancs très échancrés.

Stellaria media, le mouron des oiseaux.

Cistacées :

Helianthemum nummularium, l’hélianthème commun pas encore fleuri.
N.B. : Très fréquent dans les prairies rocailleuses calcaitres bien ensoleillées. Ses feuilles sont ovales et légèrement velues. Sa fleur est d’un beau jaune vif, rarement blanc-crème, les pétales sont fragiles et légèrement convexes.

Crassulacées :

Sedum album, l’orpin blanc très présent avec ses feuilles charnues rougeâtres. Non fleuri.

Cucurbitacées :

Bryonia dioica, la bryone dioïque une grimpante dite aussi navet du diable qui n’est pas encore fleurie.

Cyperacées :

Carex halleriana (à confirmer) un très joli petit Carex fleuri à toupet jaune.

Euphorbiacées :

Euphorbia helioscopa, l’euphorbe réveil-matin avec son inflorescence large au sommet d’une tige rouge.

Mercurialis annua, la mercuriale annuelle, adventice commune des cultures.
N.B. : Son pollen est susceptible d’être allergène pour les personnes sensibles.

Fabacées :

Genista pilosa, un arbrisseau très velu, le genêt poilu aux fleurs jaunes.

Hippocrepis emerus, le faux séné, protégé en Bourgogne bien qu’abondant sur nos terrains secs calcaires.

Hippocrepis comosa ou fer à cheval, une coronille pas très haute avec une jolie couronne de fleurs jaunes.

Lathyrus tuberosus ? difficile à identifier sans fleur ni fruit.

Medicago arabica, la luzerne maculée avec ses feuilles tachetées de noir.

Medicago sativa, la luzerne cultivée pas encore fleurie.

Vicia sativa, une jolie vesce avec une fleur unique violette.

Geraniacées :

Geranium robertianum, l’herbe à Robert.

Geranium rotondifolium, le géranium à feuilles rondes avec ses points rouges sur les feuilles.


Erodium cicutarium, Erodium bec-de-grue :

Lamiacées :

Glechoma hederacea, le lierre terrestre.

Puis trois variétés différentes de lamiers :

Lamium album, le lamier blanc.

Lamium amplexicaule avec ses feuilles en verticilles comme une collerette et ses fleurs supérieures dont certaines ne s’ouvrent pas.
N.B. : Caractérisée par des feuilles inférieures pétiolées et des feuilles supérieures amplexicaules, un tube floral de la corolle dressé au dessus du calice. Fleur dont la lèvre supérieure est bien velue et plus foncée que le tube floral.

Lamium purpureum, le lamier pourpre.

Orchidacée :

Himanthoglossum hircinum, l’orchis bouc, en rosette typique.

Papaveracées :

Chelidonium majus, la grande chélidoine, l’herbe aux verrues avec sa sève jaune d’oeuf.


Fumaria officinalis,  la seule Papaveraceae à ne pas présenter de latex à la cassure. Ses propriétés médicinales sont connues depuis longtemps.

Primulacées :

Primula veris, le coucou.

Plantaginacées :

Cymbalaria muralis, la linaire cymbalaire ou ruine de Rome, très fréquente sur les vieux murs.

Globularia bisnagaria, la Globulaire ponctuée qui ne montre que ses feuilles d’un vert sombre intense, les hampes florales de l’an passé sont sèches.

Plantago lanceolata, le plantain lancéolé avec ses inflorescences compactes noires en tout début de floraison.

Ranunculacées :

Ficaria verna, la ficaire avec sa fleur jaune aux pétales jaune brillant.

Ranunculus bulbosus, le bouton d’or identifiable à ses sépales réfléchis lors de la floraison.

Rubiacées :

Galium aparine, le gaillet gratteron  et gallium mole le gaillet mou, pas encore fleuri.

Rosacées :

Potentilla verna ou neumannia, la potentille printanière.

Sanguisorba minor avec ses feuilles composées crénelées qui prépare sa floraison.

Saxifragacées :

Saxifraga tridactyles, la saxifrage à trois doigts, Perce-pierre, une autre petite fleur blanche facile à reconnaître grâce à ses feuilles avec des poils glanduleux. Fréquente dans les zones dénudées.

Violaceacées :

Viola odorata la violette odorante avec des exemplaires à fleurs violettes et d’autres à fleurs blanches,
formant des colonies plus ou moins étendues, aux tiges formant des stolons, aux feuilles ovales, en cœur à la base, munies d’un long pétiole et aux fleurs odorantes, au bout d’une mince tige.

Cette sortie fut donc l’occasion de revoir de nombreuses plantes de début de saison et d’en identifier certaines au stade de feuilles basales.

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