Sortie du 9 septembre 2021 à La petite Veyle
Compte-rendu de la sortie par Claudette.
Sortie agréable. Il fait moins chaud. Nous sommes 8 avec Annie, Cécile, Chrystèle, Françoise, Michèle Loup -Foret, Mireille Maringue et Mireille Monsche.
Cette sortie sur les berges d’un ruisseau entre la petite Veyle et la Veyle est l’occasion de revoir les plantes de fin de saison qui affectionnent les terrains humides et riches comme :
les menthes : Mentha suaveolens et Mentha aquatica, des Lamiacées.
2 autres Lamiacées :
o Lycopus europaeus avec ses couronnes de petites fleurs blanches en verticilles au niveau des feuilles. o et Lamium maculatum.
Rorripa amphibia une Brassicacée à fleurs jaunes .
Potamogeton nodosis ou natans Potamogetonacée.
Alisma lanceolatum, pas fleuri mais dont il reste les feuilles.
Celles qui sont spécifiques des milieux humides :
Bidens frondosa, une Astéracée bien présente.
Scrophularia nodosa une Scrophulariacée en début de floraison.
Pulicaria dysenterica, une Asteracée à fleurs jaunes très spécifique aux prairies humides
Persicaria hydropiper ou poivre d’eau (Polygonacée).
Achillea ptarmica une belle Asteracee à fleurs blanches.
Echinochloa crus-galli ou Panic pied de coq, une Poacée envahissante des zones inondées (très envahissantes dans les rizières).
Filipendula ulmaria, la reine des prés, une Rosacée vue en fleurs et en fruits.
Lysimachia vulgaris (Primulacée) en fruits mais dont il reste une fleur immergée.
Epilobium hirsutum (Onagracée) qui affectionne les ruisseaux et les fossés avec ses grosses fleurs roses. (Photo de gauche)
beaucoup de Lythrum salicaria (Lythracée) : la Salicaire commune. (Photo de droite)
enfin recouvrant de larges surfaces Urtica doïca : (Urticacée) l’ortie commune, indicatrice de terres humides riches et comportant du fer.
Les haies sont bien représentées avec :
deux ronces : Rubus cæsius ou ronce bleue ou ronce glauque qui affectionne les terrains riches et humides.
et la ronce des haies : Rubus très difficiles à étiqueter avec deux sous- sections : Rubus ou hiemales. Peut-être fructicosus – (Rosacées).
Calystegia sepium, le gros liseron des haies blanc pur. (Convolvulacée).
Fallopia dumetorum : la Renouée ou vrillée des buissons (Polygonacée).
Cucubalus baccifer : la cucubale à baies très présente et visible avec ses baies noires au centre d’une corolle verte, une Caryophyllacée.
Des arbustes :
des Saules,
de nombreux aulnes glutineux,
des églantiers en fruits, les cynorhodons,
des aubépines,
des lierres impressionnants le long de canalisations d’une friche industrielle,
quelques frênes,
des troènes,
des sureaux,
des viornes (obier et lantana),
Et un très beau houblon : humulus lupulus, une Cannabacée.
Il y a aussi des plantes naturalisées voire invasives comme :
Reynoutria japonica : la Renouée du Japon, Polygonacée très envahissante (en fleurs). (Photo de droite)
Phytolacca americana, le Raisin d’Amerique, une Phytolaccacée. (Photo de gauche)
Dans des zones plus ouvertes il y avait :
Eupatorium cannabinum : l’Eupatoire chanvrine (Astéracee). (Photo de gauche)
Linaria vulgaris : Linaire commune (Plantaginacée/Scrophulariacée). (Photo du centre)
Cirsium arvense : le cirse des champs (Astéracée). (Photo de droite)
Artemisia vulgaris : l’Armoise commune (Astéracée).
Amaranthus hybridus ou retroflexus : l’Amarante réfléchie ou hybride (Amaranthacée).
Oenothera biennis : l’onagre bisannuelle une plante naturalisée (Onagracée).
Enfin le long du chemin :
Verbena officinalis : la verveine officinale, (Verbenacée).
Campanula glomerata : la campanule agglomérée, (Campanulacée).
Solanum nigrum : la morelle noire, (Solanacée).
Stellaria graminea : une Caryophyllacée.
Et l’amusant Trifolium fragiferum ou trèfle porte-fraise qui aime les prairies fraîches humides argileuses. (Fabacée)