Sortie du 1er juin 2022 au Col des enceints.
Compte rendu par Claudette.
1er arrêt pour étudier un talus dans la montée :
– Anarrhinum bellidifolium, une Plantaginacée protégée en Bourgogne.
– Jasione Montana, Campanulacée.
– Echium vulgare ou Vipérine, Boraginacée.
– De rares Allium vineale ou ail des vignes, une Amaryllidacée avec ses bulbilles qui germent sur la plante avec un aspect de cheveux verts!
– Dianthus carthusianorum ou œillet des Chartreux, une Caryophyllacée courante.
– Valeriana officinalis, très fréquente le long du talus, une Caprifoliacée.
Sur l’autre côté de la route plus herbeux,
– Dioscorea communis, Tamier commun ou encore Herbe aux femmes battues, une Dioscoreacée déjà en fruits verts.
– Potentilla reptans, une Rosacée.
– Trifolium campestre, un petit trèfle jaune discret, Fabacée.
Arrivée au col des enceints (drôle de nom dont je ne connais pas l’origine) nous voyons :
– de très nombreux Silene italica, le Silène d’Italie, une Caryophyllacée aux inflorescences glanduleuses qui collent aux doigts.
Nous faisons la différence entre 2 Astéracées :
– Lactuca muralis et Lapsana communis : la lampsane, grâce aux feuilles surtout.
– très présent mais pas encore fleuri, Teucrium scorodonia, la Germandrée scorodoine une Lamiacée de ces sols siliceux.
– Digitalis purpurea, la Digitale pourpre, une Plantaginacée qui souffre de la sécheresse actuelle.
Deux autres silènes (donc 4 sur le parcours) :
– Silene vulgaris et Silene dioica, le compagnon rouge, des Caryophyllacées.
Deux épilobes, des Onagracées :
– Epilobium angustifolium ou Laurier de Saint Antoine avec sa grande inflorescence en épi,
– Epilobium montanum fréquent sur les reliefs (nous sommes à 529 m d’altitude au col).
Deux genêts, des Fabacées :
– Genista scoparius et
– Genista sagittalis, le genêt ailé, aussi appelé genêt à tiges ailées ou genistrelle, une espèce de sous-arbrisseau vivace de la famille des Fabacées, déjà fané.
Deux Galium très courants, des Rubiacées:
– Gallium aparine ou gaillet gratteron qui accroche les doigts et
– Galium mollugo, le caille-lait blanc
– Campanula persicifolia ou Campanule à feuilles de pêcher, Campanulacée.
– Aquilegia vulgaris, l’Ancolie commune, une Ranunculacée.
– Loncomelos pyrenaicus, l’Aspergette ou Ornithogale des Pyrénées, une Asparagacée.
– Stachys sylvatica, Ortie puante ou Epiaire des forêts, Lamiacée.
– Scrophularia nodosa, la Scrophulaire noueuse, une Scrophulariacée dans une zone sans doute plus humide.
– Phyteuma spicatum, la Raiponce en épi, une Campanulacée déjà fanée.
– Alliaria petiolata, l’Alliaire, une Brassicacée déjà en fruits (siliques allongées).
– Veronica officinalis, une Véronique courante, Plantaginacée.
Enfin dans une clairière envahie par :
– Genista scoparius,
– Orobanche rapum-genistae ou orobanche du genêt avec ses tiges très épaisses et ses inflorescences brunes robustes.