Sortie à Saint Martin Belle Roche, 22 septembre 2021.
Compte rendu par Claudette.
Nous sommes cinq : Chrystèle, Janine, Mireille Maringue et Mireille Monsche.
1. La flore étant moins riche en cette fin de saison nous allons réviser les arbustes des haies avec leurs fruits. Les plus fréquents sont :
viburnum lantana, la Viorne lantane, une Adoxacée dont on observe les feuilles rugueuses aux nervures très saillantes sur la face inférieure.
Cornus sanguinea, le Cornouiller sanguin, une Cornacée avec ses rameaux à tiges souvent rouges et ses fruits noirs. On remarque aussi que sur la face inférieure les nervures forment des cœurs concentriques dont les pointes convergent vers la nervure centrale de la feuille.
Craetegus monogyna, l’Aubépine à un style une Rosacée avec ses fruits rouges. Sa feuille est très découpée en 3 ou 5 lobes contrairement à Craetegus laevigata.
deux rosiers :
o Rosa canina ou églantier, une Rosacée qui produit les cynorhodons rouge orangés de forme allongée.
o Rosa rubiginosa, probable ou Rosier rouille avec des fruits beaucoup plus ronds et plus rouges.
Prunus mahaleb ou Cerisier de Sainte Lucie, une Rosacée avec ses fruits presque noirs en grappe.
Ses feuilles sont petites, un peu coriaces et très finement dentées sur les bords.
Parthenocissus inserta ou quinquefolia, la vigne vierge avec ses feuilles qui rougissent à l’automne.
Deux érables: Aceracées / Sapindacee
o Acer campestre ou Erable champêtre avec ses feuilles découpées mais arrondies.
o Acer platanoides, l’Erable plane.
Quercus robur, le chêne pédonculé, une Fagacée.
Plusieurs Sorbus aria ou Alisier blanc, une Rosacée avec ses feuilles très blanches tomenteuses en dessous.
Hedera helix, le Lierre, une Araliacée avec ses inflorescences qui sont en train de fructifier mais dont les fleurs attirent encore beaucoup les insectes notamment les abeilles.
La zone écorchée vers l’antenne est recolonisée par de nombreux Populus nigra ou Peupliers noirs, une Salicacée.
Enfin la Coronille en arbrisseau dont on observait les fleurs jaunes au printemps, Hippocrepis emerus une Fabacée.
2. Les plantes fleuries maintenant, avec une progression de la balade vers des zones plus sèches et plus chaudes avec des dalles calcaires.
Nous avons vu des plantes variées quoique peu nombreuses pour chaque espèce :
Teucrium chamaedrys ou Germandrée petit- chêne, une Lamiacée.
Saponaria officinalis, identifiée par ses calices secs en bouquets terminaux (Caryophyllacée).
Origanum vulgare, l’Origan commun ou Marjolaine sauvage, encore bien fleuri.
N.B. : parfois confondu avec la vraie Marjolaine (Origanum majorana) (Lamiacée)
Persicaria maculosa, la Renouée persicaire (Polygonacée). Elle doit son nom (comme les autres espèces de son genre) à la forme de ses feuilles, Persicaria signifiant « à feuilles de pêcher ».
N.B. : Notre échantillon n’avait pas les feuilles marquées d’un chevron noirâtre.
Chenopodium album, une Amarantacée.
Clinopodium vulgare. (Lamiacée).
Rubia peregrina, la Garance voyageuse avec ses fruits ronds, verts puis noirs (Rubiacée).
Une autre grimpante (sauf sur la teppe calcaire ou elle formait un tapis étalé au sol) Clematis vitalba, la clématite des haies (Renonculacée).
Scabiosa colombaria, la Scabieuse colombaire, (Caprifoliacée).
Carlina vulgaris, la Carline commune, la réplique en petit de la carline à feuille d’Acanthe que l’on cloue sur les portes des granges à la montagne (Astéracée).
la discrète Medicago lupulina, la Luzerne lupuline ou minette (Fabacée).
Achillea millefolium, une Astéracée ubiquiste.
Solidago virga-aurea, la Verge d’or, une Astéracée en pleine floraison.
Stachys recta, l’épiaire droite, avec ses fleurs blanches avec des tirets mauves très fins, une Lamiacée.
Erigeron canadensis, une astéracée pas trop envahissante dans cette zone.
Erigeron annuus ou Erigéron annuel, lui aussi originaire d’Amérique du Nord.
Centaurea jacea, une astéracée.
Cirsium arvense, le cirse des champs une autre astéracée plus haute et à plusieurs fleurs par tige
Trois apiacées :
o Torilis arvensis, le torilis des champs, avec ses fruits hérissés très particuliers.
o Setaria pumila, la sétaire glauque, assez fréquente.
o Cervaria rivini, l’herbe aux cerfs, très présente.
Les Astéracées jaunes :
o Helminthotheca echioides, la Picride fausse vipérine qui a tendance à devenir envahissante, reconnaissable à des bractées hérissées de poils très visibles.
o qui cohabite avec Picris hieracioides, la picride fausse épervière.
o plus facile à étiqueter Pilosella officinarum, la piloselle avec ses rosettes de feuilles aux poils très longs qui a tendance à couvrir les sols.
o Jacobea vulgaris, le Sèneçon de Jacob avec ses feuilles très découpées et ses grandes ligules.
o Enfin l’envahissant Senecio inaequidens ou Sèneçon du Cap.
des plantaginacées :
Linaria vulgaris, la linaire commune.
Chaenorrhinum minus, la petite linaire.
Eryngium campestre, le Panicaut champêtre, une apiacée.
Reseda lutea, une Résédacée.
et enfin Epilobium dodonaei, une onagracée qui semble devenir envahissante.