Hommage
Jean Tonneau présente ses trésors à Bussières, lors de l’exposition “Ouvrons les yeux”.
Photo JSL /Marc BONNETAIN
Lors de l’exposition “Ouvrons les yeux” à Bussières, Jean Tonneau a présenté ses trouvailles, des pièces de toutes tailles tout à fait étonnantes. Aujourd’hui, il ne va plus sur le terrain, il étudie et présente ses trésors.
Après Bussières, Jean Tonneau envisage de présenter ses fossiles à l’Académie de Mâcon.
Cette passion née jeune, il l’a transmise à ses enfants.
« Sur les traces de mon père, puis avec mon épouse et nos deux enfants, je me suis lancé dans la récupération de fossiles issus du charbon, développant mes connaissances à l’École des mines de Paris et explorant ma très importante bibliothèque, indique Jean Tonneau. J’ai pu rassembler des fossiles tout à fait étonnants, qui révèlent des traces végétales et animales extraites des carrières à ciel ouvert à Blanzy, Montceau, Autun ou encore La Chapelle-sous-Dun. »
Jean Tonneau est un homme aux multiples passions. Tout comme son épouse Colette, il a été professeur d’histoire-géographie.
Mais, laissons lui le dernier mot pour terminer cet hommage qui lui est dédié ainsi qu’à son épouse Colette :
Domiciles successifs de la SEMINA :
Après la seconde guerre mondiale, la mairie ayant besoin de tous ses locaux, a proposé à F.Nicolas d’installer l’association rue Gambetta. Le local était spacieux. Toutes les collections ont pu trouver une place .Pendant de nombreuses années, les botanistes dans la grande salle ont pu nous permettre les déterminations ; lorsque la MJC de l’Héritan nous a offert l’hospitalité, tous les vendredis Fernand et Marguerite ont dispensé leur enseignement en s’appuyant sur de magnifiques photos.
Les méfaits du temps avaient mis à mal les collections géologiques et paléontologiques de la société ; avec enthousiasme, tous les mercredis pendant trente ans, avec André et Suzanne Barbin nous avons repris chaque pièce pour les identifier, leur donner une étiquette et les ranger dans des boites ; Suzanne veillait au moral de l’équipe par un bon café et un délicieux gâteau aux noix !
De nouveau la mairie a eu besoin de reprendre le bâtiment devenu vétuste, inchauffable et onéreux. Lorsqu’il a fallu re-déménager, les « troupes avaient vieilli et, avec Colette, nous avons assumé seuls la mise en caisses des collections ; dans les 150 caisses prêtées aimablement par la mairie, tout a été trié, emballé et acheminé vers la maison des associations remise à neuf. Il a fallu jeter de nombreux numéros en excédent de la revue, des numéros qui avaient pris l’eau dans une vie antérieure et engrangés inutilement et nettoyer les 100 paquets de l’herbier tellement poussiéreux que personne n’avait voulu s’en occuper depuis 50 ans.
Enfin grâce à la gentillesse du menuisier et des équipes des services techniques de la ville, le déménagement a pu se faire dans de bonnes conditions ; au premier étage, les livres et les revues ont été rangés dans la bibliothèque reconstituée et les collections ont pu trouver leur place au sous-sol dans un local partagé avec le Groupe 71.